“La France fait son entrée dans le top 5 des pays les plus attractifs pour les investisseurs, selon le cabinet A.T. Kearney. Ce dernier observe que la confiance des investisseurs dans l’économie tricolore, qui a fortement augmenté depuis l’élection d’Emmanuel Macron, n’a pas pâti du mouvement des Gilets Jaunes.
La Chine perd du terrain en terme d’attractivité aux yeux des grands investisseurs internationaux, à l’inverse de la France qui intègre pour la première fois le “top 5″ des pays les plus attrayants, selon le classement annuel du cabinet A.T. Kearney”.
L’attractivité de la France reste bonne.
Attractivité = précarité
C’est une bonne nouvelle pour tout le monde quoi que… car l’attractivité c’est aussi le renforcement de la précarité! C’est donc une bonne nouvelle “à double tranchant”.
La hausse des investissements étrangers dans notre pays est de 2% . Les Chinois sont 8ème et les Etats-Unis premier.
2 bémols quand même il y a moins de reprises de sites en difficultés et cela baisse dans l’industrie donc peu de créations d’emplois.
Attractivité ou croissance, le mouvement des Gilets Jaunes, n’a aucun impact sur l’économie française.
Nicolas Doze explique très bien à la fin de sa chronique vidéo sur BFM le lien direct entre les choix politiques et l’investissement étranger en France.
En baissant la fiscalité, en mettant en place le CICE ou encore en maintenant le Crédit Impot/recherche, nous créons des conditions d’attractivité bien meilleures.
Encore une fois, si l’on évolue dans un mode ouvert alors nous sommes contraints de nous adapter à ce monde ouvert. Notre compétitivité est dès lors relative par rapport à celle des autres pays. C’est pour cela que dans ce monde ouvert tout est tiré automatiquement vers le bas. Moins d’impôts, moins de fiscalité c’est moins de ressources pour financer un système social qui forcément se dégrade.
L’augmentation de l’attractivité implique généralement une augmentation proportionnelle de la précarité.
Il faut comprendre ce mécanisme.
Il est inéluctable dans un monde ouvert.
La seule façon de le contourner ou de l’éviter c’est de faire comme les Suisses, et donc de reprendre totalement votre souveraineté. Cela ne veut pas dire se transformer en Corée du Nord, mais mettre des protections à tous les niveaux. Accessoirement, les Suisses n’ont pas les 35 heures, ni les RTT et assez peu de vacances.
Charles SANNAT