Facebook anticipe une amende de 3 à 5 milliards de dollars ce qui ne fera que au pire diviser par deux ses bénéfices sur un seul trimestre… effectivement pas de quoi alarmer cette entreprise devenue gigantesque, et dont le nombre d’usagers est en hausse de 8% de même que son chiffre d’affaires publicitaire en augmentation de 26% et qui représente tout de même 15 milliards de dollars… sur seulement 3 mois!
C’est donc des sommes considérables.
Il faut dire que la publicité sur Facebook voit ses prix augmenter de manière exponentielle.
Le nombre d’usagers actifs quotidiens des applications de Facebook a encore grimpé de 8% de janvier à mars, par rapport à la même période l’année précédente. Facebook atteint désormais tous les jours 1,56 milliard de personnes. Dans le même temps son chiffre d’affaires publicitaire s’envole de 26% pour dépasser 15 milliards de dollars sur une période de seulement trois mois.
L’amende envisagée serait infligée par la Federal Trade Commission (FTC) en raison de la violation possible par Facebook d’un accord datant de 2011. La somme de 5 milliards de dollars représenterait “néanmoins un record pour la FTC, organe de réglementation les réseaux sociaux aux États-Unis en l’absence de nouvelle loi sur la protection des données privées”.
Mais Facebook semble “inoxydable” et comme le remarque le Figaro “des «bavures» choquantes continuent pourtant d’être découvertes régulièrement. Elles suscitent l’émoi des autorités politiques, par exemple lorsqu’un terroriste utilise Facebook pour diffuser en direct les images de son massacre de musulmans dans des mosquées en Nouvelle Zélande. Elles atterrent lorsqu’on découvre que des données personnelles d’utilisateurs ont encore été publiées sur des serveurs dans le «cloud» gérés par Amazon. Mais «si les annonceurs disent qu’ils sont préoccupés par les nombreux problèmes de Facebook, cette inquiétude ne se traduit pas par une chute de leurs dépenses en publicités» résume Debra Aho Williamson, analyste auprès d’EMarketer”.
Le soucis c’est que la publicité plus personne ne peut s’en passer et que toutes les entreprises veulent profiter des vitrines que donnent ces réseaux sociaux.
Charles SANNAT
Source Le Figaro ici