Haaaa… voilà les conséquences “dramatique” du Brexit. HSBC, l’une des banques les plus grosses au monde, va donc devoir partir du Royaume-Uni… Enfin, pas tout HSBC, seulement les 1 000 personnes nécessaires à la poursuite des opérations pour que la banque puisse continuer à traiter les opérations en euro en ayant une filiale en zone euro.
Bref, comme je vous l’avais dit, il ne s’agira que de quelques centaines de collaborateurs par banque.
Il y a également peu de chance qu’ils arrivent tous en France, car le cadre fiscal irlandais est évidemment sans commune mesure, sans compter qu’ils partagent tout de même la même langue, ce qui facilite grandement les opérations quotidiennes.
De son côté, sachez que Goldman Sachs compte déménager de Londres à Francfort les postes nécessaires… Autant dire que pour le moment, personne ne se précipite pour venir s’installer à Paris, grande place financière mondiale et paradis fiscal bien connu (c’est ironique évidemment) avec taxation des revenus du capital alignée sur ceux du travail. Une idée brillante de nos socialistes dont on voit bien les conséquences… Une perte de plus en plus forte de l’attractivité de notre pays.
Charles SANNAT
La décision du Royaume-Uni de quitter l’UE, prise lors du référendum du 23 juin 2016, a créé bien des incertitudes pour le secteur bancaire. Ainsi, appréhendant le Brexit, la banque britannique HSBC envisage de reprendre ses billes à Londres.
Le président de la banque britannique HSBC Douglas Flint a récemment annoncé qu’il pourrait transférer certaines de ses activités de Londres vers l’Europe continentale, et ce, avant même que le Brexit ne soit effectif, par mesure de prévention.
La sortie britannique risque de priver les institutions basées à Londres de leur accès au marché unique européen, c’est pourquoi la HSBC doit prendre des actions préventives afin d’assurer à ses clients qu’ils puissent continuer de recevoir les services que nous leur proposons aujourd’hui, a déclaré M. Flint devant la commission du Trésor du parlement britannique.
« Cela nécessiterait de déplacer des activités (…) vers la France, l’Irlande, les Pays-Bas ou tout autre endroit en Europe où nous opérons », a-t-il indiqué.
Quant aux problèmes avec les emplois, M. Flint a déjà évoqué au lendemain du référendum de fin juin la possibilité de déplacer un millier de personnes à Paris, si nécessaire.
Non seulement les plus grandes banques britanniques se préparent à déménager hors du Royaume-Uni au cours des premiers mois de 2017, la grande banque américaine Goldman Sachs, qui a d’importantes activités dans le centre financier de Londres, se prépare à la sortie programmée du Royaume-Uni de l’Union européenne en créant des ponts supplémentaires avec l’Europe.
Elle entend transférer une partie de ses actifs en Allemagne. La majorité des Britanniques ont voté pour la sortie de l’UE lors du référendum du 23 juin. Le 2 octobre, la Première ministre britannique Theresa May a signalé que le Royaume-Uni appliquerait l’article 50 du Traité de Lisbonne, afin de déclencher la procédure du retrait de l’Union européenne avant fin mars 2017.