Vous avez sans doute croisé les polémiques récentes autour de la famille Gave, avec le père et ses sous qui voulaient financer la campagne de Dupont-Aignan, et la fille (Emmanuelle Gave) qui devait rejoindre la liste de Debout La France en position éligible. Le combat politique étant d’une violence extrême, ils ont vite été dézingués, et Debout la France aura du mal à boucler le financement de sa campagne. C’est ainsi.
Cela ne retire rien, malgré tous les reproches qui lui sont adressés, à la pensée de Gave. Non pas que la pensée de Charles Gave soit toujours juste ou “modérée”, la pensée de Charles Gave a le mérite d’être une pensée dans un monde qui ne pense plus, raison pour laquelle j’aime relayer régulièrement certains de ses billets ou de ses interventions. Enfin, Charles Gave a prouvé qu’il était également un entrepreneur de talent dans le monde complexe de la finance internationale en ayant fondé une très belle société qui vend en plus des “analyses” et des “conseils”. Autant l’écouter quand il parle de finance !
Dans cette intervention vidéo, il explique que jouer l’or, c’est parier sur la future dévaluation du franc français qui va revenir !
“L’or, c’est le seul actif qui n’ait pas de passif ! Donc surtout si vous pensez qu’il va y avoir un gros problème dans les contrats en Europe un jour ou l’autre comme l’Italie qui sort de l’Euro… À ce moment-là quand le franc français réapparaîtra, il ira à sa valeur de marché normale et vous perdrez 30 ou 40 % dessus. À ce moment-là, si vous avez de l’or, lui, il gardera sa valeur internationale et donc vous gagnerez 30 ou 40 % sur l’or ou plus, juste parce que vous avez un rééquilibrage. C’est une façon de jouer la dévaluation du franc qui arrive.”
Autre idée et analogie sympathique pour les dîners en ville en période d’élections européennes, c’est le concept de la godasse !
Le concept de la godasse !
Rien à voir avec les godillots de l’Assemblée nationale, Gave compare l’euro à une mauvaise moyenne. Comme en moyenne les Européens chaussent du 42,5, on vendrait uniquement du 42,5 comme chaussure partout en Europe.
Du coup, tous ceux qui ne sont pas la moyenne soit souffrent terriblement des pieds, comme les Français, les Italiens ou évidemment les Grecs, ou flottent dedans comme les Allemands.
Charles SANNAT
