Oui, je sais, les banques françaises vont bien, blablablablabla…
Néanmoins, parlons peu mais parlons bien.
“Jean-Pierre Mustier, le français à la tête d’UniCredit depuis juillet, vient d’annoncer un plan drastique : restructuration du bilan et de l’entreprise qui va mener une augmentation de capital massive de 13 milliards d’euros, la vente de 17,7 milliards de créances douteuses et la suppression de 14 000 emplois d’ici à 2019 et la fermeture de 800 agences !”
Il y aura sans doute plus de fermetures, pour la simple et bonne raison que les agences bancaires coûtent très cher et ne servent plus à grand-chose, la collecte de l’épargne des gens pouvant se faire à distance. Le maillage d’agences va donc considérablement se réduire, pour autant elles ne disparaîtront évidemment pas totalement ni tout de suite. Il s’agit d’un processus de mutation.
Il en sera de même avec les banques françaises qui seront obligées elles aussi de réduire la voilure, et à n’en pas douter la moindre crise financière servira de prétexte au grand nettoyage.
Charles SANNAT