Le taux d’emploi d’un pays, c’est le pourcentage de gens qui travaillent rapporté à votre population en âge de travailler et qui donc devrait avoir un travail.
Évidemment, un taux d’emploi n’est jamais de 100 %, car il y a ceux qui pourraient travailler, mais qui ne travaillent pas, soit parce que l’un des membres du couple s’occupe des enfants, soit parce qu’il y a un éloignement durable de l’emploi (RSA, etc.), soit parce qu’il y a des pathologies médicales qui ne permettent pas de travailler, plus toutes autres sortes de raisons diverses et variées.
Lorsque l’on regarde le graphique ci-dessous, le taux d’emploi le plus élevé, environ 80 %, concerne les 15 à 54 ans en France.
En moyenne, nous sommes en gros à 65 % de taux d’emploi. Cela ne veut rien dire en soi. Ce qui est pertinent c’est de le comparer à ce qu’il se passe à l’étranger et si les autres pays font mieux ou moins bien et pourquoi.
Juste une dernière information. Si tous les taux d’emploi sont relativement stables, celui des 55-64 ans augmente considérablement depuis que l’on retarde l’âge de départ à la retraite. C’est logique, ceux qui sont en poste s’accrochent le plus longtemps possible. Résultat, le taux d’emploi des seniors progresse, mais cela cache totalement le fait qu’au même moment, la misère des seniors progresse de manière encore plus rapide. Logique aussi, si presque 50 % des seniors sont au boulot, cela laisse l’autre moitié sur le carreau avec toutes les conséquences financières que cela implique.
Source Gouvernement.fr ici
Taux comparé OCDE
France en violet avec nos 65 %. Allemagne en jaune avec ses… 75 % de taux d’emploi.
En tête, l’Islande, qui s’est débarrassée de ses élites corrompues il y a quelques années à la suite de la révolution des “casseroles”, qui a décidé de ne pas payer les dettes iniques, et qui dispose de sa souveraineté monétaire avec un taux d’emploi de… 85 %.
À noter les pays de tête.
La Suisse ? Souveraineté monétaire.
La Nouvelle-Zélande ? Idem !
Le Japon ? Pareil !
Ensuite, nous trouvons, pour les pays européens, les économies dites “rhénanes”, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas, des pays très industrieux avec un pacte social très fort et un patronat qui a toujours su fonctionner avec de la cogestion et des pays qui ont toujours fonctionné avec des monnaies fortes.
Source OCDE ici
En queue de peloton, la France… L’Italie. La Grèce. L’Espagne….
À votre avis, pourquoi ?
Allez, un élément de réponse… L’absence de souveraineté monétaire et d’ajustement par la monnaie…
On peut continuer comme ça encore 10 ans et ce sera de pire en pire.
Charles SANNAT