Le groupe Vinci mérite une bonne fessée épistolaire tout du moins!!!

Décidément, très riche actualité pour le groupe Vinci qui défraye la chronique ces dernier jours, et encore un exemple de plus de la mondialisation absolument pourrie qui gangrène nos économies et notre fonctionnement et donc… le marché du travail.

Pourquoi croyez-vous que Trump a réussi à se faire élire ?

Parce que cette mondialisation est devenue un terrible marché de dupes dont nous sommes devenus évidemment les victimes.

Dire cela n’a rien de populiste, c’est énoncer une évidence.

Charles SANNAT

“Vinci choisit un sous-traitant turc pour la façade de la tour Saint-Gobain, la profession réagit”

L’organisation professionnelle SNFA regrette que le groupe de construction ait privilégié des prix « anormalement bas ». Un nouveau coup dur pour les façadiers français.

Les entreprises françaises de menuiseries en aluminium s’indignent d’avoir été « évincées » par Vinci, disent-elles, de la réalisation des façades vitrées de la tour Saint-Gobain à la Défense, dans les Hauts-de-Seine, le groupe leur ayant préféré un sous-traitant turc aux prix « anormalement bas ».

« Les raisons de ce choix : à nouveau des prix anormalement bas ! », dit l’organisation, dénonçant « un nouveau coup dur pour les entreprises françaises, une fois de plus privées d’un important marché ». Aujourd’hui, Metal Yapi « ne dispose en France que d’un établissement de moins de cinq personnes, qui n’est même pas affilié à la convention collective du bâtiment », écrit l’organisation.

« La totalité des composants des façades ainsi que la main-d’œuvre de fabrication et d’installation seront donc intégralement de provenance “hors Europe”. »
« Pour nous, il est impossible de travailler, en respectant toutes les règles, dans les conditions financières imposées par les entreprises générales » de grands groupes de BTP et de leurs filiales, a déclaré à l’AFP Jean-Luc Marchand, délégué général du SNFA. « Nos façadiers vont mourir », avertit-il.

Metal Yapi, « sous-traitant de Bouygues pour les façades de l’immeuble du Monde, a déjà défrayé la chronique en 2004 », dit le SNFA. Ce chantier avait donné lieu à « des conditions déplorables de travail et d’hébergement de ses salariés, qui ont fait polémique », rappelle l’organisation, qui y voit la conséquence d’« invraisemblables écarts de prix avec les entreprises françaises ».

Pour le SNFA, ces cas de sous-traitance étrangère aux conséquences « désastreuses » sont « loin d’être isolés et deviennent même une pratique courante ». Ainsi la façade de la tour Carpe diem, confiée à la société chinoise Yuanda, et elle aussi située à la Défense, a souffert de « fuites importantes » qui ont nécessité un colmatage pendant plusieurs mois, rapporte M. Marchand. Quant à la façade de la tour D2, elle a été confiée au sous-traitant Kyotec, qui lui-même « sous-traitait toute sa fabrication en Turquie » et a déposé le bilan avant la fin du chantier.
Pour le SNFA, les entreprises françaises sont « en mesure d’offrir des prestations de nettement meilleure qualité (…) à condition de recevoir une juste rémunération ».

Lire l’article complet sur le site du Monde ici 

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