Je reprends pour celles et ceux qui ne veulent pas comprendre et considèrent que les Grecs sont des méchants vilains qui ne payent pas d’impôt !
La Grèce est en FAILLITE ! Fini, terminé, wallou, plus un sou et sans les plans où tous les 6 mois on file de quoi payer les intérêts dus pour sauver nos propres banques (à commencer par la Deutsche Bank allemande), la Grèce serait en défaut de paiement.
Il faut donc que la Grèce sorte de l’euro car c’est sans espoir, et cette politique d’austérité condamne la Grèce à la déflation et donc à une dégradation de son ratio de dette sur PIB (en clair, la dette augmente en pourcentage du PIB même si elle n’augmente pas en montant).
Il n’est à pas douter que le BREXIT et l’élection de Trump donneront aux Grecs l’occasion de reconsidérer leurs choix basés uniquement sur la peur de l’inconnu et la pression de la Troïka.
La Grèce finira par sortir de la zone euro après de longues années de souffrance qui auraient pu être de plus courte durée.
Charles SANNAT
Malgré l’appel de Barack Obama de laisser respirer un peu la Grèce, l’Allemagne a rejeté la proposition du président américain, estimant que l’allègement de la dette rendrait un service d’ours à la Grèce.
Lors de sa visite à Athènes, le président américain a exprimé le souhait de voir les créanciers assouplir leurs positions à l’encontre de la Grèce.
« Pour ma part, je continuerai à plaider dans ce sens auprès des créanciers afin de contribuer à remettre le pays sur les rails d’une croissance économique durable. C’est dans l’intérêt de tous que la Grèce réussisse », a-t-il déclaré, estimant que l’« austérité seule ne peut apporter la prospérité ».
La réaction de l’Allemagne n’a pas tardé à venir. Selon Berlin, il n’est pas question de restructurer la dette de la Grèce, ni de l’alléger. « Quiconque propose d’alléger la dette ne rend pas service à la Grèce », a ainsi indiqué Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, afin de couper court à tout débat.
Du point de vue des autorités allemandes, l’allègement de la dette grecque empêcherait de réaliser les réformes structurelles indispensables pour la Grèce.
Au début de l’année 2016, les créanciers de la Grèce, à savoir le Fonds monétaire international, le Mécanisme européen de stabilité, la Banque centrale européenne et la Commission européenne, avaient déjà débloqué une tranche de prêts pour un montant total de 86 milliards d’euros.
La somme avait été versée en échange d’un sévère plan d’austérité et d’une refonte du système de retraites.