Le problème c’est que nos dirigeants n’interviennent pas dans l’intérêt du peuple et de la nation mais uniquement pour leurs propres intérêts électoraux.

Ainsi en va-t-il de l’usine Alstom. On la sauve à grand renfort d’argent public dépensé en pure perte et sans vision de long terme, car une fois ces quelques rames livrées que ferons-nous ? Une nouvelle commande avec de l’argent que nous n’avons pas ?

Nous manquons d’une grande vision, car en revanche, les besoins de la SNCF sont énormes en matériel roulant, mais pas forcément en TGV…

Charles SANNAT

Le gouvernement français a dépensé 500 millions d’euros dans de nouveaux trains à grande vitesse dont le pays n’a pas besoin afin de sauver une entreprise non-rentable.

Un interventionnisme à courte de vue qui n’a pas manqué de déclencher des blagues en tout genre…

La décision de construire de nouveaux trains TGV capables d’atteindre une vitesse de 320 km par heure a été prise pour tenter de sauver la société Alstom spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires.

Cette mesure a été vertement critiquée par François Fillon, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, ainsi que par de nombreux médias français, y compris Le Figaro, L’Humanité et le journal de l’Eglise catholique La Croix.

Les détracteurs ont déclaré que cette décision était une preuve de plus d’une politique d’intervention désordonnée et à courte vue de l’État dans le monde des affaires.

L’État français détient une participation dans 81 compagnies françaises, allant d’Alstom à Orange et EDF, employant au total 1,7 million de personnes et dont le coût total cumulé est estimé à 90 milliards d’euros.

En prévision des élections présidentielles en France, que le Parti socialiste au pouvoir a toutes les chances de perdre, beaucoup se moquent de cette tentative d’intervention de l’État dans le secteur de la construction de moyens de transport.

Une blague des plus populaires dans les conseils d’administration dit que si les temps sont si difficiles pour l’industrie de défense française, l’État pourrait utiliser les chasseurs Rafale en tant que bus.

D’autres blagueurs proposent de remplacer l’eau du robinet par du lait afin de donner un coup de pouce à Danone. Selon Jean Peyrelevade, ex-PDG du Crédit Lyonnais, le modèle français d’intervention est défaillant et a besoin d’être réformé.

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