Riyad dévoile un budget record pour 2019 en termes de dépenses publiques. C’est une conséquence logique du programme Vision 2034 puisque, à cette date, le royaume saoudien n’aura plus une goutte de pétrole dans son sous-sol. D’ici là, l’Arabie saoudite est confrontée à ce que l’on appelle la déplétion de sa production qui baisse inexorablement, de même que les rentrées financières liées à la vente d’or noir. Je renvoie tous mes lecteurs de la lettre STRATÉGIES au numéro consacré aux guerres pour l’énergie.
L’Arabie saoudite doit donc mener à bien sa transition économique d’un pays producteur de pétrole uniquement, à autre chose, ce qui est loin d’être évident lorsque l’on ne dispose que d’un pays qui est un désert géant et relativement inhospitalier.
Charles SANNAT
L’Arabie saoudite augmentera ses dépenses publiques de 7 % l’an prochain pour relancer une croissance économique affectée par la baisse des cours du pétrole, écrit Reuters se référant au projet de budget 2019 présenté mardi par le roi Salmane.
Le gouvernement saoudien a approuvé le budget le plus important de l’histoire du royaume dont les dépenses atteindront l’année prochaine un record historique de 1.106 milliards de rials (260 milliards d’euros), a annoncé Reuters citant un discours télévisé du roi Salmane.
« Nous sommes déterminés à aller de l’avant avec la réforme économique pour parvenir à une discipline budgétaire, améliorer la transparence et renforcer le secteur privé », a-t-il dit.
Selon Reuters, l’économie du royaume s’est contractée l’an dernier et la croissance annoncée de 2,3 % en 2018, bien inférieure à celle du début de la décennie, ne suffira pas à faire baisser le taux de chômage qui a atteint un record de 12,9 % pour la population saoudienne.
Le gouvernement est confronté à un important déficit budgétaire causé par la baisse des cours du pétrole. L’agence nationale SPA indique que le déficit attendu l’an prochain sera de 131 milliards de rials.
Source Agence russe Sputnik.com ici
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