Alors que l’Iran va revenir sur la scène internationale comme pays fournisseur de pétrole aux immenses réserves (sans oublier d’ailleurs le gaz), c’est une baisse des prix supplémentaire qui devrait se produire et être la conséquence d’un Iran sans sanction.

En maintenant le prix bas, les Américains forcent aussi bien les Russes, que les Vénézuéliens ou encore les Iraniens à vendre leur pétrole à un tarif bradé ce qui est une véritable réussite politico-économique.

Les prix bas du pétrole permettent également de poursuivre une politique au Moyen-Orient assez douteuse sans que cela n’entraîne de choc pétrolier.

Conséquence tout de même, ces prix bas pèsent directement sur la solvabilité de l’industrie du gaz de schiste largement endettée et sur les excédents monétaires des pétromonarchies ce qui fait autant d’investisseurs en moins sur les bonds du trésor américains.

Il ne reste donc plus qu’une seule possibilité… une nouvelle planche à billet de la Banque centrale. Je sens que la FED va nous annoncer un nouveau QE.

Charles SANNAT

Dans la situation où les adhérents de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continuent de dépasser leur propre quota de production pétrolière, le ministre iranien du pétrole Bijan Namdar Zanganeh estime que le cartel devrait baisser son niveau de production afin que les prix puissent augmenter.

Le quota de l’OPEP de production pétrolière fixé à 30 millions de barils par jour est dépassé par les pays membres de l’organisation depuis déjà 16 mois. Selon le ministre iranien, le cartel devrait diminuer sa production pour laisser les prix augmenter à un niveau de 70-80 dollars le baril.

“Personne n’est satisfait des prix actuels du pétrole. Il faut que l’OPEP prenne une décision sur le règlement du marché de l’offre et de la baisse de la production”, a déclaré M.Zanganeh cité par l’agence Bloomberg.

En même temps, le ministre iranien estime que le cartel ne prendra pas une telle décision lors de sa rencontre le 4 décembre 2015.

L’OPEP dépasse son quota de production pour défendre sa part du marché pétrolier mondial. Selon un rapport du cartel daté d’octobre, en septembre dernier, la production du pétrole a augmenté pour atteindre 31,57 millions de barils par jour.

Quant à l’Iran, il pourrait augmenter l’exportation du pétrole à 500.000 barils par jour, une semaine après la levée des sanctions. Six mois après la levée des sanctions, le pays aurait la possibilité d’augmenter l’exportation à un million de barils par jour, afin de récupérer sa part du marché perdue dans le cadre des sanctions, estime le responsable de la Société pétrolière nationale iranienne (NIOC) Roknoddin Javadi à qui se réfère l’agence.

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