Le Qatar a quitté l’OPEP, largement dominée par l’Arabie saoudite qui a juste cherché il y a quelques mois à envahir son petit voisin pour lui voler son gaz avec la “complicité” américaine.
Résultat, le Qatar quitte l’OPEP, et se rapproche progressivement de la Russie… et de l’Iran! Si vous regardez la carte du Golfe Persique, Qatar et Iran, il y a de quoi bloquer la principale route de l’énergie.
Le Qatar, c’est seulement 600 000 barils par jour, donc une goutte d’eau dans la production mondiale. Les cours réagissent donc peu à cette nouvelle.
Charles SANNAT
Le cours du baril a faiblement réagi au retrait du Qatar de l’OPEP. La tendance à la hausse entamée après la trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis a été maintenue, son ampleur ayant tout de même légèrement diminué.
Les prix mondiaux du pétrole ont légèrement ralenti leur augmentation lundi, conservant leur tendance à la hausse à la suite de la décision du Qatar de quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à compter de janvier 2019.
Dans la matinée, le baril de Brent gagnait 4,49 % à 62,13 dollars ce matin. Après l’annonce du Qatar, la hausse du baril a ralenti jusqu’à 3,83 % à 61,74 dollars.
Un climat d’enthousiasme général régnait sur la Bourse après la trêve commerciale conclue entre Pékin et Washington. Cette pause dans les hostilités commerciales a favorisé un fort rebond des cours du brut, qui avaient perdu le mois dernier plus de 20 % en raison de craintes d’un ralentissement de la demande.
Le Qatar annonce qu’il va quitter l’OPEP
Les opérateurs de marché continuent par ailleurs d’anticiper une réduction de la production qui pourrait être décidée lors de la réunion de l’OPEP à Vienne le 6 décembre.
Le Qatar a annoncé lundi son retrait de l’OPEP pour se concentrer sur ses ambitions en matière de gaz naturel. L’émirat, l’un des plus petits producteurs de l’OPEP, mais premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GLN), est englué depuis 2017 dans un conflit diplomatique avec l’Arabie saoudite et certains de ses voisins.
Doha a assuré que sa décision n’était pas motivée par des considérations politiques. Or, son ministre de l’Énergie, Saad al-Kaabi, a visé Riyad en déplorant le fait que le marché pétrolier soit « contrôlé par une organisation gérée par un pays », sans toutefois le nommer directement.
Source Agence russe Sputnik.com ici