Tout cela est à la fois absurde, évident, et totalement insoluble !
Il ne peut plus y avoir de plans de relance pour soutenir des économies sans croissance, alors que les pays sont assis sur des monceaux de dettes qu’ils ne rembourseront jamais.
Il ne peut pas y avoir de hausse de taux importante alors que les pays sont assis sur des monceaux de dettes qu’ils ne rembourseront jamais et dont ils ne pourront jamais payer ne serait-ce que les intérêts si les taux venaient à dépasser les 3 à 4 % !
Il ne peut pas y avoir non plus de politique monétaire de planche à billets infinie et autres taux négatifs sans que cela finisse par poser de sérieux problèmes.
Il n’y a plus de bonne solution à notre disposition. C’est pour cela que vous devez en tirer les conclusions à titre personnel et vous préparer !
Charles SANNAT
La dette mondiale se chiffre désormais à un montant jamais atteint qui équivaut à plus du double de la valeur de l’économie mondiale (225 % exactement).
Dans un récent rapport, le Fonds monétaire international (FMI) indique que la dette globale s’élève aujourd’hui à 152 000 milliards de dollars (135 700 mds EUR).
Les deux tiers de cette somme ont été contractés par le secteur privé, bien que la dette publique des différents pays se soit également sérieusement creusée depuis la crise financière.
Il s’agit d’un montant historique qui représentait 225 % du produit intérieur brut mondial de 2015. À titre de comparaison, en 2002, la dette représentait 200 % du PIB.
Plusieurs gouvernements se sont endettés au travers de programmes de relance destinés à donner un nouveau souffle aux économies nationales en difficulté. La plus grande partie de la dette est néanmoins concentrée dans les pays riches, constate le Fonds.
Dans le même temps, le FMI se déclare inquiet de la situation en Chine et au Brésil, dont les entreprises, ayant profité de politiques monétaires accommodantes des banques centrales, se retrouvent actuellement handicapées par une croissance en berne.