C’est peu dire que tout ce qui se passe chez « notre partenaire » américain entraîne des conséquences pour le monde entier et plus particulièrement pour nous en France, comme je vous en ai donné un exemple dans mon billet du 6 octobre dernier.
Nous allons poursuivre ensemble aujourd’hui l’analyse que j’esquissais dans mon billet du 20 octobre 2018 sur les conséquences pour notre gestion patrimoniale que vont avoir les élections de mi-mandat aux USA les prochains jours. La bronca anti-Trump a continué d’augmenter avec l’exploitation politique de l’affaire entièrement vraie des faux « colis piégés », dans la plus pure tradition de la commedia dell’arte. Elle s’est encore amplifiée avec l’attentat qui a eu lieu dans une synagogue à Pittsburgh.
Il ne serait, hélas, pas surprenant que postérieurement à la date de rédaction de ce billet (mercredi 31 octobre) « d’autres drames » surviennent d’ici le 6 novembre, date des élections de mi-mandat. Ceci dans la droite ligne de mes anticipations détaillées dans mon billet de décembre 2017 : « L’Amérique est très malade, contrairement aux affirmations de sa presse aux ordres. Cela est devenu visible à l’occasion de la dernière élection de son président. Elle est socialement profondément déchirée pour longtemps et bien malin est capable de dire quel camp détruira l’autre en 2018. Les démocrates n’ont toujours pas accepté «d’avoir perdu». »
Je vais plus loin et prends même ici « le risque » d’écrire que je n’exclus pas totalement un assassinat pur et simple du président, tant la « déception » des néocons et de leurs relais de voir Donald Trump accéder, en lieu et place de leur poulain pouline, à la magistrature suprême reste forte. Si l’on observe attentivement l’histoire de ce pays, il y a des précédents de tentatives et/ou d’assassinats de présidents : Abraham LINCOLN, James GARFIELD, William McKINLEY, Franklin ROOSEVELT(tentative avortée), John KENNEDY, Ronald REAGAN (tentative effective) et Georges Walker BUSH (tentative envisagée).
Une fois ces élections passées… on en sera au même point. Même si je pronostique une victoire des républicains et donc LA victoire personnelle de Donald TRUMP, les positions de l’État profond sont « fermes et définitives ». De son côté, notre « Donald préféré » n’hésite pas, tel le Général de Gaulle en son temps, à faire de cette élection du « midterm », un enjeu personnel, parlant même de « guerre civile ». Conscient des risques d’atteinte à sa vie après les élections, il a déjà envisagé d’utiliser un garde du corps privé, des espions privés pour contrer le pouvoir de « ses chers néocons ». Attention. Stop. Halte… Je prends les précautions qui s’imposent : « Toutes ressemblances avec une situation élyséenne qui aurait pu ou qui a réellement existé ne seraient que le fruit d’une pure coïncidence et en aucun cas le fait de mon imagination débridée. » Voilà, ça, c’est écrit. Examinons maintenant ensemble, sans a priori politique, mais factuellement, comme à mon habitude, les risques potentiels de la situation du monde en cette période d’élections américaines.
LE DESSOUS DES CARTES
Comme nos élites ne cessent de le répéter, tout va bien. Hou les menteuses… Je vous ai informés, dans mon article de ce mois d’octobre 2018, que nos forces de police et de gendarmerie étaient en cours d’approvisionnement de… 40 000 « grenades de désencerclement ». Commande étalée sur 4 ans, mais cela fait suite à un autre achat d’armes de cette année, pour la « modique somme » de 17 millions d’euros. Pourquoi donc gaspiller tout cet argent alors que « tout va bien » ?
Heureusement, au niveau mondial, tout va mieux !!! Récemment, un journaliste d’origine saoudienne aurait été découpé en morceaux dans l’ambassade de son pays en Turquie. Émois et condamnations internationales de rigueur !!! Pendant ce temps-là, « l’horrible Russie » en profite pour échapper aux sanctions économiques dont elle est l’objet de la part des USA et de « ses fidèles alliés » dont bien sûr la France, pour signer un contrat avec Sa Majesté le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud (MBS pour les intimes). Pas n’importe quel contrat, car portant sur un projet gazier d’envergure (40 milliards de dollars) dans l’Arctique russe, ravivant ainsi la guerre du pétrole qui va bientôt nous obliger à tous utiliser… la trottinette, pour cause de prix du carburant hors de nos moyens.
Toujours à la manœuvre en Ukraine, l’État profond américain essaie, pour déstabiliser « le tsar Poutine », de le frapper là où ça fait mal, les lieux saints orthodoxes. Cette religion est historiquement un des plus forts traits d’union pour une grande majorité de Russes. Le Patriarche de Constantinople serait sur le point d’accorder sa pleine indépendance à « l’église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev ». Cette initiative est ouvertement dirigée contre le plus grand corps ecclésiastique en Ukraine, « l’église orthodoxe du Patriarcat de Moscou ». Si elle est effective, cette « indépendance » conduira presque certainement à de nouvelles effusions de sang dans ce pays déjà largement meurtri.
Pour ce qui est de « la florissante économie » des États-Unis d’Amérique, il suffit de regarder cette courbe de la dette du pays pour être « confiant dans l’avenir ». Elle ne sera jamais remboursée.
Mais, « affreux pessimiste » que je suis, j’oubliais que les États et donc les USA ne font jamais faillite. Ah bon ? Vous êtes sûrs ? Pourtant il semblerait que Sébastian EDWARDS, professeur d’économie internationale à la célèbre université de Los Angeles (UCLA), nous démontre le contraire dans son livre au titre évocateur American Default. Cet épisode économique a bien eu lieu… en avril 1933. Mais maintenant, tout va mieux !!!
COMMENT CELA PEUT M’ENRICHIR
« Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde » (Bouddha)
Comme j’aime le dire régulièrement à mes clients, « une transmission anticipée quand tout va bien est une succession réussie ». Bien que très fier d’avoir eu l’honneur de servir au sein de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris dans l’une de « mes anciennes vies », j’ai toujours à cœur d’expliquer que nous ne sommes pas des héros, mais simplement des hommes (et aussi des femmes) qui, de manière intensive, nous préparons physiquement et mentalement à affronter des situations de danger extrême, afin, le moment venu, d’être efficace au service des personnes secourues. Il en va de même pour ce qui est d’aborder la crise majeure qui se profile de plus en plus précisément. Si la peur n’évite pas le danger, l’anticiper diminue grandement ses conséquences.
Après avoir évoqué des actions sur le plan humain, je vais aborder avec vous dans ce billet, une piste de stratégie financière pour le moyen terme. Suivez bien le cheminement de mes pensées et mon raisonnement, ensuite… Libre à vous de partager, ou non, mes conclusions et donc, les actions qui en découlent.
Prenons l’exemple de l’actuelle guerre qui continue de dévaster la Syrie. « L’oppression du peuple » ainsi que le manque de démocratie sont les prétextes « officiels » invoqués par l’État profond américain (et ses relais « merdiatiques ») pour intervenir dans les affaires intérieures de ce pays, en l’absence de tout mandat, et « de chasser » son président élu. Comme nous en informe le Saker, le rapport des services scientifiques du Bundestag allemand démontre juridiquement que cette « invasion », à laquelle la France prend une part active, est IL-LÉ-GA-LE au regard du droit international et plus précisément de l’article 2-4 de la charte des Nations unies : « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
Une conclusion s’impose à mes yeux : l’Amérique et ses alliés, dont la France, sont des États voyous, car dans cette affaire, ils ne respectent pas les institutions de la Syrie ni le droit international alors qu’ils ne cessent de l’invoquer quand cela les arrange et notamment à propos de la mer de Chine. CQFD.
La France, État voyou à l’extérieur, ça, c’est dit… Et pourquoi pas voyou à l’intérieur ? À notre tour à tous d’appliquer le « principe de précaution » et de regarder de plus près les dispositions règlementaires (lois, ordonnances, arrêtés, décrets…) que prennent nos Z’élites, évidemment pour notre plus grand bien et notre sécurité.
De manière pratique, dans le cadre de l’anticipation des prochaines élections législatives et sénatoriales, celles qui concernent nos députés, nos sénateurs… ceux qui « fabriquent » les textes qui régissent notre quotidien, n’hésitez plus à vérifier (la confiance n’exclut pas le contrôle) le travail qu’ils accomplissent réellement. Nous pouvons le faire facilement. Le cas échéant, faites-lui savoir ce qui vous « chiffonne ». N’hésitez pas à lui dire à quel point cela est lié à votre prochain suffrage. La vérité dite en face, « c’est payant ».
Critiquer les lois qui nous « pourrissent la vie », réunis devant la machine à café n’a jamais fait changer les choses. De même qu’exprimer son mécontentement entre amis, dans les transports ou un soir à l’apéro ne sont pas plus efficaces. Notre passivité est notre pire ennemi. Soit nous acceptons les choses telles quelles sont et dans ce cas, pourquoi les critiquer ? Ou bien nous prenons notre vie en main et décidons d’AGIR. L’état actuel de notre « démocratie » nous le permet encore. N’attendons pas que cela cesse. C’est ce qui arrivera à coup sûr si nous nous contentons d’incantations dans le vide et continuons à ne rien faire.
Une autre conséquence « inattendue » de cette guerre en Syrie, le jeu des alliances et leur évolution dans le temps. Je demande pardon par avance aux lecteurs avertis en matière de géopolitique et de géostratégie internationale, mais je vais faire simple. Voici, non pas « par ordre d’entrée en scène » comme la présentation des acteurs lors des émissions télévisées dont se rappellent les plus anciens d’entre nous « Au théâtre ce soir », mais par ordre alphabétique… pour ne froisser aucun des pays concernés. En ces temps de guerre, je reste prudent, c’est mieux !!!
Voici donc la liste des pays impliqués dans cette coalition internationale. Je cite les 22, au cas où l’un de ceux que j’aurais omis… « soit qui mal y pense » . Pardonnez-moi, je n’ai pas pu me retenir. Je vous promets que je ne le referai plus… Quoique !!! Je reviens à ma liste : Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, France, Italie, Jordanie, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Qatar, Royaume-Uni et la Turquie. Ouf, j’ai fini.
Souvenons-nous, c’était le 4 octobre 2017. Le roi Salmane d’Arabie saoudite, pour la première fois dans l’histoire du pays, se rendait à Moscou en visite officielle et rencontrait le président Poutine. Il est utile de préciser que s’ils sont « ennemis » dans le cadre de la guerre de Syrie… ils sont aussi les deux pays les plus importants producteurs de pétrole après les USA. De quoi ont-ils parlé, à part de la culture des olives en Andalousie ???
Supposons, je dis bien, supposons que « l’ami Vlad » ait longuement expliqué à son interlocuteur les « avantages » de vendre son pétrole aux Chinois…en yuan !!! En yuan ? Vous avez bien dit en yuan ? Si señor, en yuan. En renminbi si vous préférez, la « monnaie du peuple » quoi, c’est les deux « itou pareil ».
Maintenant que je suis lancé, permettez-moi de continuer à supposer. Merci.
Je suppose donc un accord du type « Mon très cher Salmane, je te suggère de vendre ton pétrole à mes amis chinois qui en ont grand besoin, non plus en dollar, mais en yuan, comme je commerce déjà avec eux dans cette monnaie. Bien sûr, cela risque quelque peu «d’énerver» notre grand ami Donald. Mais si j’annule les risques pour toi de cet énervement en garantissant ta sécurité sur le plan militaire, crois-moi, j’ai ce qu’il te faut, que penses-tu ce cette idée ? ».
Mon petit doigt me dit que je ne suppose peut-être pas si faux que cela. En effet, figurez-vous que… – et ce n’est plus une supposition de ma part, mais bien un fait avéré –, pendant cette « simple visite de courtoisie », un « simple contrat d’armement » portant sur la fourniture de missiles a été signé. Pas n’importe quels missiles, mais les systèmes de missiles russes de défense antiaérienne S400, le fleuron de l’armement de défense antiaérienne actuel sur le plan mondial. Actuellement, la Russie détient une réelle suprématie en matière d’armement, ce que les Américains reconnaissent, comme je vous en ai déjà fait part dans mon billet du 30 juin 2018.
Très content de lui, notre Vladimirovitch. Écoutez sa manière de « se payer la tête » des stratèges étatsuniens, lors de sa déclaration à la session plénière clôturant la 14e édition du « Club Valdaï » à Sotchi le 19 octobre 2017. Il est fort ce Poutine, très fort.
Pouf pouf… Je prends du recul et réfléchis tout haut… juste assez fort pour que vous m’entendiez. Faut-il que je vous aime pour ainsi vous confier mes états d’âme et mes réflexions : « Si des dirigeants du niveau de ces deux compères «parient» ainsi sur le yuan et contre le dollar… pourquoi pas moi ? » Et vous, qu’en pensez-vous ? Au fait, le cours de cette « monnaie émergente » est à un prix d’achat qui me semble tout à fait « raisonnable » pour un investissement à moyen terme. Ne serait-ce pas le moment de faire « votre marché chinois » ?
Comme vous le savez, j’ai toujours plaisir à vous montrer à quel point je vous aime d’un amour sincère. En voilà une autre preuve, « une dernière pour la route ».
L’Inde vient d’annoncer cette semaine l’achat de… « ses joujoux de Noël », devinez quoi ? Des batteries de S400… qu’elle payera à la Russie… en roubles !!! Je crois que depuis que le Premier ministre indien Narendra MODI a « remis de l’ordre » dans la monnaie de son pays, fin 2016, il est atteint d’une crise chronique d’amnésie à l’endroit du « roi dollar »… Quoique… Pour faire bonne mesure, sa banque centrale a vendu récemment pour 16,3 milliards de dollars de bons du Trésor américain, les célèbres T-bonds.
Il est vrai que ces informations nous viennent de SPUTNIK. Pas le premier satellite mondial lancé en 1957 par l’URSS, mais cette dangereuse agence de presse russe, vous savez bien, celle qu’adôôôre notre président Macron. Mais c’est bien sûr, elle ne raconte que « des méchants mensonges », alors que le New York Times, ça, c’est du vrai, du solide. Ils ne savent écrire QUE des vérités !!!
Souvenez-vous de ce que j’écrivais à son sujet dans mon billet du 24 février 2018 : « Sur près de 60 ans, ce groupe financé par la fortune personnelle de ses membres ainsi que par certaines banques britanniques très puissantes, dont la principale était Lazard Frères et Cie, étend son influence sur trois fronts. La politique, l’éducation et le journalisme […] Contrôle, le plus souvent indirect, de médias influents (The Quarterly Review, The Round Table, The Journal of Commonwealth affaires, Pall Mall gazette, The Times…). »
Si après tout cela, vous décidez de renforcer vos positions en dollars et de bouder le yuan… Vous avez parfaitement raison !!! Faites-vous confiance.
En effet, il est une règle d’or que vous devez absolument respecter : « Ne croyez pas un mot de ce que je vous dis, ou écris. » VÉ-RI-FIEZ avant de décider… en connaissance de cause.
Commencez déjà par « cliquer » sur les liens hypertextes de cet article qui, comme tous mes billets (c’est une de mes marques de fabrique), vous donnent accès aux sources qui fondent mon opinion. Continuez en cherchant aussi de votre côté, croisez les sources comme je le fais, soyez curieux et n’oubliez pas qu’il s’agit de « vos sous ».
Étonnantes façons de « donner des conseils » n’est-ce pas ? C’est la mienne, je la revendique, l’assume totalement et sans réserve. Et pour conclure ce billet, je persiste à penser que l’on peut parler (et écrire) sérieusement, sur des sujets sérieux, sans pour autant se prendre au sérieux. Partagez-vous cet avis ?
Chers amis lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.
Vous pouvez visualiser les encouragements d’Alex ANDRIN… avec vue sur la mer (mouette inclue) et en prime, je vous les offre aussi par écrit :
Les encouragements d’Alex Andrin
Agissons mes amis, agissons sans tarder.
Faute de quoi, nous pourrions bien le regretter.
Il faut être conscient que nous sommes plus nombreux,
Que ceux qui nous imposent leurs choix désastreux.
Il nous faut prendre nos responsabilités,
Nous regrouper et ne plus rien « laisser passer ».
Gardez confiance en vous, surtout persévérez.