Avec les progrès technologiques, les délocalisations, la fin des usines telles que nous les connaissions lors de la révolution industrielle, et plein d’autres facteurs de confort, de prix d’espace, etc., les villes sont en réalité devenues totalement obsolètes.

C’est le poids des habitudes qui fonctionne encore, mais la crise économique va pousser en France aussi les citadins à une forme moderne d’exode urbain.

Avec le télétravail, la précarité économique explosera et explose déjà.

Conséquence, posséder son lopin de terre sera une grande richesse dans les années qui viennent et c’est exactement pour cela que je parle régulièrement de l’immobilier rural dans mes lettres STRATÉGIES et que je vous invite à avoir une réflexion de fond sur votre localisation.

Avoir cette réflexion n’implique pas d’aller vous installer à 3 heures de route ou 10 jours de calèche d’une ville…

Cela implique simplement d’y réfléchir et d’articuler une véritable stratégie patrimoniale.

À ce titre, cet article d’Euractiv.fr sur ce qui se passe en Italie est passionnant…

L’Italie veut distribuer des terres agricoles aux familles nombreuses

“Le gouvernement italien compte donner des terres aux familles sur le point d’avoir un troisième enfant, en espérant que cela contribuera à lutter contre le dépeuplement croissant des zones rurales.

« Fais l’éloge des grands domaines, mais cultives-en un petit », clamait le poète latin Virgile dans le livre II des Géorgiques, exaltant le mode de vie rural.

Le gouvernement s’est peut-être inspiré de ces versets en présentant la mesure, qui vise à céder gratuitement de petites terres agricoles de l’État aux familles attendant un troisième enfant.

Cette disposition figure dans le projet de proposition budgétaire controversé actuellement à l’examen au Parlement italien et vise à « encourager le développement socio-économique des zones rurales tout en soutenant la famille ».

Pour l’opposition, c’est une « mesure néo-médiévale », pour le gouvernement c’est un moyen de soutenir les familles et de lutter contre le dépeuplement rural : la proposition d’accorder une parcelle aux familles en croissance évoque le récit démodé de la redistribution des terres.

La moitié des parcelles à allouer dans le programme est constituée de terres agricoles appartenant à l’État et non utilisables à d’autres fins et l’autre moitié de zones abandonnées ou non cultivées du sud de l’Italie.

Selon une source gouvernementale, la mesure a été initialement proposée par le ministre de l’Agriculture Gian Marco Centinaio, mais a également été approuvée par la ministre des Affaires régionales Erika Stefani et le ministre des Affaires familiales Lorenzo Fontana, un ancien député européen bien connu pour son soutien à l’idée de la famille « traditionnelle ».

Tous les trois sont membres du parti de la Ligue du Nord du vice-premier ministre Matteo Salvini.

Contactées par Euractiv, des sources du gouvernement italien ont refusé d’entrer dans les détails du coût de la disposition puisqu’elle n’en est encore qu’au stade de la proposition. Ils ont ajouté qu’il y aurait un décret spécifique et ultérieur pour mettre en œuvre cette politique.

L’idée d’un « retour à la terre » renaît en Italie, en particulier parmi les jeunes, a déclaré le ministre Gian Marco Centinaio, ajoutant que la mesure est destinée à aider ces futurs agriculteurs à obtenir des terres.”

Charles SANNAT

Source Euractiv.fr ici

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