A chaque nouvelle bulle, c’est la même histoire : de pauvres (enfin plus ou moins) bougres un peu naïfs et très attirés par l’appât du gain se font plumer par quelques aigrefins plus malins qu’eux.
C’est le cas, en particulier sur les marchés dits non régulés.
L’or, les diamants, mais aussi l’immobilier avec les fameux “Robien” qui ont ruiné tant d’épargnants, sans oublier maintenant les cryptomonnaies.
Si le phénomène est exacerbé sur les cryptomonnaies, le fait de débancariser est toujours risqué. Très risqué. Si un employé de banque est malhonnête et part avec vos sous, la banque remboursera bien évidemment.
Le problème survient quand les épargnants n’ont plus confiance, et à juste titre, dans la solidité du système bancaire. Dans ce cas, vous êtes obligé de sortir des sentiers battus et de rechercher des solutions alternatives avec parfois des opérateurs pas franchement recommandables.
Vérifiez, cherchez, étudiez chaque solution que l’on vous propose, et surtout, diversifiez. Diversifiez !
Charles SANNAT
Les Français, victimes par excellence des crypto-escrocs ?
Au moins 700 Français ont déjà été piégés par des arnaques aux faux Bitcoins pour un préjudice financier de 31 millions d’euros, d’après l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), 31 millions d’euros ont déjà été dérobés à plus de 700 épargnants français depuis le début de l’année, relate Le Parisien.
Est-ce que les réseaux sociaux influencent le prix du Bitcoin ? Des scientifiques répondent.
Les arnaqueurs optent toujours pour le même schéma, à savoir attirer leur victime à renseigner nom et numéro de téléphone via des publicités pour investir dans le Bitcoin, puis les rappeler en promettant des investissements fabuleux liés aux cryptomonnaies, explique le site Cryptonaute.
Ainsi, les escrocs tentent de soutirer un maximum d’argent à leur victime, qui ne se doute de rien, en inventant toutes sortes de fausses opportunités d’investissement.
« Le Bitcoin est très complexe à appréhender, très technique. Les épargnants ne comprennent pas forcément ce qui se passe, mais se disent simplement : cette fois, je ne laisse pas passer la bonne occasion de gagner de l’argent », indique Hélène Féron-Poloni, avocate spécialiste des questions de patrimoine.
« C’est un fléau, nous avons repéré plus de 200 sites internet frauduleux », poursuit Brian O’Hagan, directeur marketing de Coinhouse (anciennement la Maison du Bitcoin).
Et de conclure : « En Belgique, le gouvernement table déjà sur une fraude dépassant les 100 millions d’euros ! Alors, en France, un pays comptant cinq fois plus d’habitants, on peut craindre que cela cause plusieurs centaines de millions d’euros de dégâts. »
La valeur de marché des actifs numériques échangeables comme les cryptomonnaies et tokens est tombée à 200 milliards de dollars (172 milliards d’euros) en août après un pic à plus de 800 milliards de dollars en janvier. Le Bitcoin a cédé environ 60 % de sa valeur contre le dollar depuis le début de cette année.
Le développement potentiel des plates-formes d’échange de cryptomonnaies en Europe et l’intérêt pour les ICOs (Initial coin offering) au sein de l’Union européenne, qui représente 30 % du marché mondial en termes de projets financés par ce biais, poussent les régulateurs à y regarder de plus près.
Source Agence Sputnik.com ici