Les Allemands pétochent ! C’est normal me direz-vous, de l’autre côté de l’océan, le psychopathe de la négociation qui siège à la Maison Blanche ne plaisante pas !
Il sait compter et n’est pas mondialiste.
Et quand on n’est pas mondialiste, on ne fait pas de compromis.
Tu taxes mes GAFA ? Je taxe tes bagnoles et en plus j’en rêve déjà, alors donne-moi un prétexte, et j’appuie sur la gâchette des droits de douane.
Voici en gros la situation. C’est un peu simplifié, mais c’est globalement ça.
Du coup, les Allemands ont la tremblote à l’idée de taxer les géants du numérique américains.
Nous, les Français, on pousse à la rue pour le faire.
Logique… On ne vend pas grand,chose aux Américains, la dernière voiture française aux États-Unis étant la DS du mentaliste et la vieille “pigeot” de Columbo…
Voilà ce que nous rapporte l’AFP
“Le commissaire européen à la Fiscalité Pierre Moscovici a mis en garde vendredi contre un “détricotage” du texte sur la taxation des géants du numérique, défendu par Paris et Bruxelles, mais sur lequel l’Allemagne reste ambiguë.
“Bien sûr, il peut y avoir des interprétions, mais le détricotage est autre chose”, a-t-il dit à Vienne, où sont réunis pour deux jours les ministres des Finances de l’UE.
“Adapter est normal, chercher un consensus quand les conditions s’y prêtent… Mais détricoter et défaire, ça ne serait pas pertinent”, a insisté M. Moscovici.
Le ministre allemand des Finances Olaf Scholz s’est montré évasif vendredi sur la taxation du numérique, jugeant le sujet “très compliqué”.
“Vous ne pouvez pas trouver de solutions simples et c’est pourquoi il est logique que nous fassions cela avec précaution”, a expliqué M. Scholz, sans rentrer dans les détails.
Les intentions de l’Allemagne sur cette taxe sont floues. Le quotidien allemand Bild a publié mercredi un document du ministère des Finances qui estimerait que la “diabolisation” des grandes entreprises du numérique n’est “pas efficace”.
“Déclarer publiquement que des entreprises comme Google, Apple, Facebook et Amazon doivent payer des impôts sur leurs chiffres d’affaires n’est plus tenable”, assurerait cette note interne, signée de M. Scholz.
La proposition européenne prévoit la mise en place rapide d’une taxe de 3 % (uniquement sur certaines activités) sur le chiffre d’affaires des géants du net, le temps qu’une solution soit négociée à l’échelle mondiale au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’Europe c’est la paralysie de tous les pays européens…
Et c’est cela que l’on voit.
L’Europe organise, pour le plus grand profit des multinationales américaines et chinoises, la paralysie de chaque pays européen.
Comme nous devons attendre que l’Europe décide, nous ne pouvons rien faire. Mais l’Europe et ses dizaines de pays membres jamais d’accord décident toujours trop peu et trop tard. Aucune réforme n’est possible, c’est la génétique même des institutions européennes qui conduit à ces problèmes.
Charles SANNAT
Source AFP via Romandie