La population des pays développés ne s'enrichit pas. Image d'illustration

Vous la sentez la pauvreté se rapprocher de vous ?

Vous la sentez la précarité ?

Vous la sentez l’incertitude ?

Vous le sentez le manque de visibilité ?

C’est avec tout cela que vous allez devoir vivre, et s’imaginer que demain sera meilleur n’est pas la bonne façon de se préparer.

Préparez-vous au pire mes amis, réduisez vos besoins et votre niveau de vie pour ceux qui le peuvent, et espérez le meilleur. Non, n’espérez pas, faites tout pour obtenir le meilleur pour vous et votre famille. Fuyez le conformisme et la médiocrité ambiante, voyez grand, visez haut, mais préparez-vous au pire ! Il n’est pas plus certain que le meilleur, mais on regrette rarement d’avoir pris trop de précautions…

Charles SANNAT

Vivre dans un pays développé est loin d’être synonyme de prospérité pour tous : d’après une étude du McKinsey Global Institute, les revenus de la population des deux tiers des 25 pays développés du monde n’ont pas changé, voire ont diminué par rapport aux revenus des mêmes catégories d’individus il y a dix ans.

Le Wall Street Journal pointe une sérieuse divergence avec la tendance constatée après la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand le niveau de vie de la majorité des ménages des pays développés s’améliorait. D’après l’institut McKinsey, en 2014 les revenus de 540-580 millions d’habitants des pays développés étaient au même niveau ou inférieurs par rapport à ceux des mêmes catégories d’individus en 2005. Selon les experts, cette situation s’explique par les conséquences de la crise financière mondiale de 2008, qui a provoqué une récession de l’économie mondiale.

“Avant cette crise, le niveau de vie dans les pays développés s’était amélioré par rapport à la décennie précédente — à l’exception de 2 % de la population”, indique Richard Dobbs, l’un des auteurs de l’étude. Pour le WSJ, cela explique pourquoi de nombreux citoyens refusent de soutenir l’ordre politique en place. L’une des principales conclusions de l’analyse de McKinsey est que si la tendance actuelle se maintient, “la jeune génération risque d’être plus pauvre que ses parents”.

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