La campagne visant à dissuader les Britanniques de voter en faveur du maintien de l’Union par la peur et la terreur a tout de même un avantage : elle dope les ventes d’or, comme le fait remarquer cet article de Zero Hedge, publié le 21 juin 2016, qui s’appuie sur un papier du Telegraph.
La réponse viendra maintenant très rapidement, mais il y a fort peu de chance que, maintenant que cette pauvre députée a été assassinée, les Anglais votent pour le Brexit, ce qui revient à les assimiler à des assassins dans la propagande actuelle proprement hystérique.
Charles SANNAT
« Même si nous devrons attendre encore 2 jours pour savoir si le catastrophisme véhiculé par la campagne du Remain a réussi à terroriser suffisamment d’électeurs pour les contraindre à voter en faveur du maintien dans l’Union, une catégorie de Britanniques se frotte les mains : ce référendum, qui aura été dominé par la peur, la terreur et encore un rab de peur, leur a bien profité. Il s’agit des marchands d’or et de coffres-forts pour particuliers.
D’après le Telegraph, des épargnants Britanniques inquiets (oui, cela existe encore dans cette ère des QE et taux négatifs) se précipitent sur les lingots d’or « et les fourrent dans des coffres à la maison, d’après diverses informations concordantes, alors que la crainte d’un effondrement financier engendré par le Brexit se trouve peut-être au coin de la rue. »
L’article s’appuie notamment sur les statistiques de recherche du moteur Google. Le terme « coffre-fort domestique » est recherché 61 % de plus qu’à son pic de novembre 2008, au plus fort de la crise financière. Jamais cette expression n’a été autant cherchée sur le moteur de recherche numéro 1 du Web. Autrement dit, cela signifie que les Britanniques sont encore plus inquiets d’un éventuel effondrement du système financier qu’au lendemain de la faillite de Lehman.