“La vigilance reste de rigueur pour l’immobilier commercial”, surtout en Île-de-France, tandis que l’immobilier résidentiel, qui témoigne de “premiers signes de reprise”, “est toujours susceptible de connaître une correction” en cas de remontée des taux d’intérêt, selon un rapport publié lundi par la Banque de France.

Dans le secteur de l’immobilier de bureaux en Île-de-France en particulier, “la vigilance reste de rigueur pour l’immobilier commercial, dont les prix sur certains segments atteignent des niveaux élevés”, s’inquiète l’institution dans un rapport évaluant les risques du système financier français.

Il existe “un écart grandissant et significatif” entre les prix de ces biens et leur rendement, souligne-t-elle.
“L’existence d’un excès d’offre sur le marché immobilier commercial, associée à un choc financier en cas de remontée des taux d’intérêt, pourrait entraîner une chute générale des prix du secteur, qui serait susceptible de provoquer un défaut total ou partiel des détenteurs de fonds d’investissement immobilier”, prévient l’institution.”

Quelles conséquences pour vos placements ?

Si le cas de la résidence principale bénéficie d’un avantage fondamental en permettant à celui qui la possède de se loger ou à celui qui paie l’ISF d’en minorer un pourcentage non-négligeable, le problème général c’est qu’en l’absence de rendement et sous la pression des compagnies d’assurance vie, les épargnants qui ne veulent pas vraiment aller en Bourse, échaudés par des années de crise, se ruent évidemment sur les fonds immobiliers de toutes sortes dont en particulier l’immobilier de commerce et de bureaux.

Pourtant, alors que les taux de rendement s’effondrent, il peut sembler particulièrement tentant d’investir et de diversifier une partie importante de son épargne dans de tels fonds dont les 4,5 voire 5 % par an sont très plantureux dans le contexte actuel !

Eh bien si sur le très court terme cela n’est pas forcément une mauvaise chose, je vous invite à la plus grande des prudences sur le moyen et long terme avec ces types d’investissement.

En effet, comme je l’explique dans la partie réservée aux SCPI et OPCI dans mon Guide spécial placements 2016, il y a des raisons économiques structurelles et de grandes mutations qui vont évidemment venir saper le rendement de ces placements et cela a déjà commencé aux États-Unis.

Toutes les explications pour faire des choix judicieux et surtout avertis sont dans mon Guide spécial placements 2016.

N’oubliez pas que vous pouvez acheter le Guide spécial placements 2016 de façon séparée ou alors souscrire à l’abonnement à ma lettre STRATÉGIES et dans ce cas, le Guide spécial placements 2016 vous est gracieusement offert.

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Charles SANNAT

Source AFP via Romandie ici

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