Un avion se pose...

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C’est la diplomatie de l’argent que joue l’Iran malgré les dénégations de son “Guide de la Révolution”. Il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas forcément tort sur la confiance “limitée” qu’il faut accorder aux USA.

L’Iran achètera un peu de Boeing et un peu d’Airbus… C’est aussi la contrepartie plus ou moins implicite de la levée des sanctions économiques.

Charles SANNAT

Face à sa flotte aérienne civile vieillissante, l’Iran est prêt à acheter une centaine d’avions Boeing

Les autorités iraniennes ont officiellement confirmé s’être entendu avec le constructeur américain Boeing sur l’achat de 100 avions pour renouveler sa flotte vieillissante, a annoncé le directeur de l’aviation civile iranienne, Ali Abedzadeh.

“Notre pays possède 250 avions dont 230 sont à remplacer”, a indiqué le responsable avant de préciser que l’accord avait besoin du feu vert du gouvernement américain.

Selon le responsable iranien, Boeing a présenté sa demande officielle pour obtenir l’autorisation finale pour la vente des avions au Trésor américain. Après son obtention, l’accord définitif pourrait être officiellement signé.

M. Abedzadeh a également affirmé que le montant de 17 milliards de dollars (15 mds EUR) évoqué par certains médias n’était pas définitif et que les détails de l’accord seront déterminés après d’autres négociations.

Vendredi, il a été annoncé que deux membres du Parti des Républicains avaient adressé à Boeing une lettre qui s’opposait au contrat, ce dernier étant, selon eux, susceptible de menacer la sécurité nationale des États-Unis.

L’Iran considère toujours les États-Unis comme son principal “ennemi” et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a encore répété il y a quelques jours qu’il ne fallait pas leur faire “confiance” et qu’il n’y aurait pas d’autres négociations avec Washington en dehors de celles ayant abouti à l’accord nucléaire de juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).

“Les États-Unis ne cachent en aucune manière leur animosité (…) Certains croient qu’on peut s’entendre avec les États-Unis et régler nos problèmes, mais ils se font des illusions”, a encore déclaré mardi le guide suprême.

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