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Et pourtant, c’est le plein emploi : la Suisse est obligée d’importer de la main-d’oeuvre… française et de bien la payer d’ailleurs !
Et pourtant, le soleil se lève chaque jour sur ce pays.
Et pourtant, ce pays dispose de sa propre monnaie !
Et pourtant, ce pays a vu son industrie bancaire durement frappée par la levée du secret bancaire.
Et pourtant, ce pays qui ne fait pas partie de l’Europe s’en sort drôlement mieux que la grande majorité des pays européens.
Le cas suisse devrait nous faire nous poser de très nombreuses questions sur notre gouvernance et notre démocratie.
Charles SANNAT
GENÈVE, 14 juin (Xinhua) — L’appréciation du franc suisse depuis janvier 2015 a coûté plus de 13 milliards de francs suisses (environ 13,5 milliards de dollars) pour l’économie suisse, un montant qui fait défaut principalement dans les caisses des entreprises, a déclaré mardi la banque Credit Suisse dans un rapport trimestrielle.
Les économistes du Credit Suisse ont indiqué que si le cours de change euro/franc était resté à 1,20 dans un contexte de croissance économique tel qu’on l’a réellement observé dans la zone euro, le produit intérieur brut suisse (PIB) aurait progressé d’environ 2,3 % entre le premier trimestre 2015 et le premier trimestre 2016.
Il aurait donc été nettement supérieur au taux de 0,7 % publié par le Secrétariat d’État à l’économie, ont affirmé les économistes.
Par conséquent, les bénéfices des entreprises réalisés en Suisse n’ont jamais été aussi bas en dix ans et sont inférieurs d’environ 25 % au niveau de début 2008, ont-ils ajouté.
La croissance de l’emploi devrait, selon les prévisions des économistes du Credit Suisse, ralentir au cours des prochains mois, car la pression se fait de plus en plus forte également sur les coûts des branches de l’économie suisse.
La banque maintient ses prévisions de croissance pour l’économie suisse à 1 % en 2016, tandis qu’une croissance de 1,5 % serait attendue pour 2017.
La Banque nationale de Suisse (BNS) a supprimé, à la mi-janvier 2015, le plafond de 1,2 franc suisse contre un euro pour le taux de change du franc suisse, ce qui a provoqué l’appréciation de la monnaie helvétique.