Amazon va supprimer 9 000 postes supplémentaires, annonce son directeur général Andy Jassy après avoir déjà annoncé en janvier la suppression de 18 000 postes.
Ces départs touchent cette fois-ci des entités jusqu’alors épargnées et qui sont réputées particulièrement bien marcher et apporter les bénéfices que les ventes en ligne n’ont jamais donné au groupe Amazon comme AWS (cloud), Twitch (vidéo) et la régie publicitaire.
Depuis le mois de janvier c’est 140.000 emplois qui ont été détruits dans la tech américaine et ce ne sont pas les déboires de la Silicon Valley Bank qui vont améliorer la situation. En 2022 c’est déjà 160 000 emplois qui avaient été supprimés.
En 2023 l’hémorragie continue et s’amplifie.
Charles SANNAT
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Source Le Figaro.fr ici
Il y a beaucoup d’emplois inutiles dans la tech aux USA, embauches faites pour l’ego du patron (nombre d’employés augmentant son prestige) ou pour éviter que le talent aille chez le concurrent. Elon Musk a viré une part importante du personnel de Twitter sans que le service n’en soit affecté
Amazon remplace de plus en plus ses employés par des robots. Est-ce pour cette raison qu’il licencie en masse ?
Tout est dit là :
«Compte tenu de l’incertitude économique dans laquelle nous nous trouvons et qui continuera de régner dans un avenir proche, nous avons choisi de rationaliser davantage nos coûts et nos effectifs, explique Andy Jassy. L’objectif central de cette planification annuelle est de nous alléger tout en continuant d’investir massivement dans les expériences clients qui seront décisives sur le long terme.»
Donc en gros, on va vers de sérieux problèmes économiques, liés sans doute à une guerre en Asie, et à la fin de l’abondance du pétrole ?
Pour qui sonne le glas
Quand une entreprise perfuse une de ses branches, car la concevant ainsi, c’est structurellement mauvais.
Quand les « gros employeurs » licencient, ce n’est jamais bon signe.
Et si j’étais employeur tout court, je prendrai mes précautions pour n’avoir pas de personnel à employer en plus ou en trop. Avec cette prévision de croissance, de la part de la BdF, on peut vraiment se demander si les directeurs des services de prospectives vivent la vie réelle des français. La croissance réelle du pays, n’est pas compatible avec leurs tableaux Excel cumulant les fausses données économiques du gouverne-ment.