Des millions d’étudiants emprunteurs pourraient commencer à perdre leurs prestations de sécurité sociale et leurs remboursements d’impôts dans deux semaines s’ils ne paient pas… leurs crédits étudiants en souffrance depuis l’épidémie de Covid.

En effet, le président Donald Trump reprend le recouvrement des prêts étudiants en attente pour la première fois depuis cinq ans et dès le 5 mai prochain, les emprunteurs en défaut de paiement commenceront à faire face aux conséquences de leur retard.

Il s’agit notamment de la saisie des prestations fédérales, telles que la sécurité sociale, et de la saisie des salaires.

« Les emprunteurs qui n’effectuent pas leurs paiements à temps verront leur cote de crédit baisser et, dans certains cas, leur salaire sera automatiquement saisi », a écrit la secrétaire d’État à l’éducation, Linda McMahon.

Le ministère n’a pas recouvré les prêts étudiants en souffrance depuis mars 2020, dans le cadre des mesures d’aide mises en place au début de la pandémie. À partir du mois de mai, le bureau fédéral d’aide aux étudiants devrait relancer le programme de compensation du Trésor, qui retient les prestations du gouvernement, y compris la sécurité sociale et les remboursements d’impôts, des personnes ayant des arriérés de paiement. Après 30 jours, le département du Trésor commencera à saisir les salaires des emprunteurs en défaut de paiement.

Le communiqué de presse du département indique que la FSA contactera les emprunteurs en défaut de paiement au cours des deux prochaines semaines pour les inciter à planifier le redémarrage du programme de compensation du Trésor (Treasury Offset Program).

« Si vous êtes un étudiant emprunteur avec un solde de prêt fédéral et que vous n’avez pas effectué de paiements, vous devez les relancer maintenant », a déclaré Mme McMahon. “Notre bureau d’aide aux étudiants (Federal Student Aid) fournit toutes les formes d’assistance légalement possibles pour s’assurer qu’un paiement mensuel peut s’intégrer dans votre budget.

Plus de 5 millions d’étudiants emprunteurs sont en défaut de paiement, c’est-à-dire en retard de plus de 270 jours. La Réserve fédérale de New York a récemment estimé que plus de 9 millions d’emprunteurs étaient en retard dans le paiement de leurs factures mais n’étaient pas encore en défaut de paiement après l’expiration des protections de l’ère pandémique !

Les chiffres sont énormes, et c’est facile de toujours faire avec l’argent des autres ou l’argent public ce qui revient à faire avec l’argent des autres.

Bien évidemment en France nous ne payons pas les études… tout le monde trouve cela normal. A ceci près que les études en France coûtent cher. Nous les payons tous dans nos impôts et comme nous ne payons pas assez d’impôts ni de taxes pour faire face à nos dépenses nous nous endettons chaque année un peu plus.

Aux Etats-Unis Trump a sifflé la fin de la partie sur la gabegie d’argent public.

Nous n’y sommes pas encore en France, pourtant à un moment il faudra avoir la force non pas de faire travailler plus ceux qui bossent déjà mais de mettre au travail ceux qui ne font rien, il faudra avoir le courage de couper à la hache (pour éviter la tronçonneuse) dans les dépenses publiques à commencer par les comités Théodule et autres bidules (100 milliards d’euros), la formation professionnelle (40 milliards d’euros), et… les associations (25 milliards d’euros).

Nous finirons en faillite ou avec une thérapie de choc mais certainement pas avec les glandus qui nous dirigent depuis trop longtemps.

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Source BI ici

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