Les défaillances d’entreprises ont augmenté de 69 % au troisième trimestre comparé à l’été 2021 et c’est du jamais-vu en 25 ans selon le cabinet spécialisé Altares.
Un chiffre que l’on peut relativiser pour le moment en se disant qu’avec le quoi qu’il en coûte, il n’y avait jamais eu aussi peu de faillite en France, donc l’année de référence est effectivement située sur des niveaux très bas.
“Avec 10 000 procédures de plus sur un an (+34 %), la France renoue avec les niveaux de défaillances de l’été 2020, mais reste encore loin des 53 500 procédures observées fin septembre 2019″, poursuit le communique du cabinet spécialisé. Dans le détail, les liquidations judiciaires directes représentent près des trois quarts des défaillances du troisième trimestre, suivies des redressement judiciaires (23,6 %) et des sauvegardes (2,6 %). Au total, près de 33 000 emplois sont menacés ce trimestre”.
“Les entreprises âgées de zéro à cinq ans concentrent 45 % de l’ensemble des ouvertures de procédure”, indique le communiqué. Les petites entreprises sont particulièrement touchées. Les trois quarts des procédures concernent des TPE de moins de trois salariés (6 720 sur un total de 8 950). Les TPE de trois à neuf salariés comptent 1500 défaillances, alors que la situation se complique également pour les PME.
Les défaillances sont en hausse dans tous les secteurs. Elles bondissent de +200 % dans la restauration rapide, de +115 % dans la vente en ligne et de +109 % dans l’habillement. L’industrie accuse une forte hausse des défauts (688 ; +85 %) tirée par l’alimentaire (297 ; +141 %) et plus précisément la boulangerie-pâtisserie (233 ; +128 %). Les salons de coiffure et instituts de beauté connaissent encore une dégradation très forte (+94 %), tandis que l’agriculture résiste (+11 %)”.
Avec les problèmes liés au choc énergétique, nous n’en sommes qu’au début des problèmes et des faillites.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source TF1.fr ici
Il semblerait que la première carte du château poketmine vient de choir…
On va entrer dans une phase intéressante et un nouveau dévoilement des personnes…
L’alpha mangeur de barbecue va redevenir à la mode…
Nous allons découvrir ce qu’est une exponentielle des dépôts de bilan dans l’année qui vient ! Une de plus me direz-vous……
Les entreprises zombies qui ont été préservées pendant la crise covid tombent maintenant (les victimes de la crise énergétique ne sont pas encore au tapis mais presque) et cela aura coûté pas mal d’argent plus disponible aujourd’hui pour sauver celles qui seraient rentables sans la crise énergétique
Bonjour. Comme dit monseigneur Di Falco : ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas!!! Pour le merdier qui arrive pareil!!! lol!!!
Plouf !
Plus les entreprises disparaissent et plus il faudra aller loin pour trouver l’artisan dont on a besoin et donc plus d’essence !
Et le chômage non indemnisé va exploser…
Vous avez raison d’induire , sous-entendre que nous “n’avons encore rien vu “.Les media mainstream ne relatent que ce que le “pouvoir central ” entend révéler .Cela peut se définir par : MENSONGE par omission .Par ailleurs ,les T.P.E. qui tombent & tomberont génèrent souvent la RUINE de citoyens qui ,afin de ne pas mourir ont engagé trop souvent leurs maigres avoirs personnels et sont bercés d’illusions START UP . Le côté spéculatif ne concerne pas , loin s’en faut , tous les champs d’activité .
Hors de question de déclencher des peurs irraisonnées ,mais impérieuse nécessité de présenter objectivement les choses .
Tous mes encouragements a fin de poursuivre cette voie ,à mon goût trop peu exploitée .
Amicalement .
Et si on libérait les charges sur l’entreprise ?
Et si on laissait les patrons travailler ?
Et si l’état commençait par arrêter les gaspillages et réduire sérieusement les dépenses de fonctionnement et les budgets ?
Combien sont-ils déjà à Bercy ???
130,000 personnes au “ministère de l’économie” ça me laisse perplexe.
Selon les chiffres de l’Insee , de toutes façons, c’est près de 50% des entreprises qui subsistent après la création.
Donc là, rien de nouveau.
Ce qu’il va falloir observer ce sont celles qui ont plus de 5 ans.
Il va falloir arrêter de nous répéter directement les chiffres quand on voit qu’ils ne sont pas cohérent. 10000 de plus et quand on fait la somme on arrive sur 10000 ? À un moment il faut des analyses et non juste répéter et faire du putaclic
Le chaos, voulu et organisé !! Bof, je sors et ferme la porte !
Le système de charges basé sur le racket de la sécu et de son alter ego l’urss-af va je l’espère enfin se désintégrer en vol. Sûr, y aura des pots cassés, c’est obligatoire. Mais il ne faut pas oublier que ce système de racket a été mis en place à la libération par la gauche communiste qui ont par ailleurs pillé purement et simplement l’épargne des travailleurs indépendants de l’époque. Nous ne faisons que récolter ce qui a été semé il y a 70 ans et que personne n’a eu le courage de dénoncer et osé remettre en question.
Bah, le meilleur moyen de baisser l’inflation, c’est d’augementer le chômage. Avec les fermetures d’entreprises, chômage garanti et baisse de l’inflation ! Tout du bon !
Au trois singes de la sagesse il faut rajouter un qui se sert le nez pour ne pas sentir la m…
à sous-citoyen BRGJGKMR
Si on faisait tout ce que vous dites, la vie des chefs d’entreprises serait peut-être plus simple, mais la vie des chefs d’entreprises après 50 années de labeur serait très compliquée! N’oubliez pas que les charges dont vous parlez ce sont les salaires différés de vos salariés; différés pour quand ils seront malades, au chômage ou à la retraite! Donc ce que vous proposez en fait, c’est une baisse généralisé des salaires et une non prise en charge de la maladie, du chômage et de la retraite! Alors on peut discuter d’un nouveau système où chacun se paye ses propres risques, mais alors il va falloir augmenter substantiellement le niveau des salaires nets, pourquoi croyez vous que les anglos-saxons sont payés fois plus cher que nous? c’est un chois ! mais ne soyez pas surpris de payer une année de fac à 50000€ par an (j’ai amené mon fils jusqu’à un diplôme de docteur en biologie et d’ingénieur en chimie et le tout dans l’éducation nationale et cela m’a couté le prix de l’inscription en fac!)
Bonne journée
……
69%….c’est un bon numéro…!
C’est marrant….
J’ai repris deux fois des nouilles quand j’ai appris la nouvelle…!
« Masochisme domestique, dernier épisode.
68 % des Français favorables à des sanctions (lourdes) contre ceux qui ne “joueront pas le jeu” de la sobriété énergétique. Alors que ces mêmes Français admettent à 44 % qu’ils ne le feront pas eux-mêmes…
Pendant ce temps, non content de foutre en l’air énergie et monnaie, l’État continue de “prélever” un euro par euro d’essence acheté, un euro par euro de salaire versé, et autres taxes et impôts monumentaux, tout en dépensant beaucoup plus partout, sans aucun résultat probant nulle part…
Heureusement pour lui, la créature domestique préfère toujours s’entredévorer plutôt que déranger la digestion de son maître.
Bientôt sur vos écrans, la sobriété alimentaire. Miam »
Laurent O. (sic)
Que peut-on ajouter…?
Je me sens moins seul….
Enfin…!!!!
On est deux…!
VG
Ce qui tue également les PME actuellement, ormis les mesures débiles et suicidaires de l’état, c’est l’ URSSAF !!!
2 ans co-vide avec des prélèvements suspendus que le gouvernement récupère actuellement avec des étalements jusqu’en 2025 !!! Très peu résistent à cet étranglement, ce sont des sommes astronomiques à rembourser !! Sans compter également le PGE que beaucoup ont souscrit et qu’ils ne peuvent pas rembourser également !!
Et en effet, dans la mentalité française, un patron est riche !!!
Et bien moi je m”aprête à fermer la mienne après 17 ans d’existence, charges, paperasse, horaires, auront eu raison. Quant à la reconnaissance, y compris côté retraite c’est catastrophique. Me reste huit an d’activité pour sauver les meubles.
En cumul sur un an (entre octobre 2021 et septembre 2022), le nombre de défaillances atteint 37 000, un niveau inférieur de 27,7 % à celui enregistré en 2019, avant le début de la crise sanitaire (cf. graphique 1, tableaux A et B).
Leur évolution sur un an à fin septembre 2022 doit être interprétée avec précaution, puisque le nombre de défaillances en 2021 restait particulièrement faible du fait des mesures de soutien en trésorerie encore actives à cette date et qui permettaient d’éviter l’état de cessation des paiements d’entreprises fragiles.
dans l’étude de Altares, il est noté : “un retour aux standards d’avant covid”. il est aussi noté que le chiffre reste toujours inférieur à la moyenne avant covid.
la moyenne avant covid était de 58000, ce qui est la moyenne standard en france.
Comment extrapoler sans être factuelle !
données officielles de la banque de france. sept. 2022 mise en ligne le 11/10/2022
Le nombre de défaillances diminue. Facile à comprendre : il y a de moins en moins d’entreprises.
Si en moyenne, 10% des entreprises ferment par an, s’il y a 1000 entreprises, cela fait 100 fermetures. S’il n’y a plus que 500 entreprises, cela fait 50 fermetures.