Cet article du Figaro découvre que « les robots se multiplient dans les usines du monde entier » et que comme promis et annoncé il y a deux ans par Foxconn, cet énorme sous-traitant d’Apple ou de Samsung « a remplacé la moitié des effectifs de l’une de ses usines par des machines automatisées ».

« La science-fiction aime imaginer des combats entre l’homme et les machines. Pour le moment, ils s’affrontent pour fabriquer des smartphones. L’entreprise taïwanaise Foxconn, sous-traitante d’Apple et d’autres sociétés de nouvelles technologies, a annoncé samedi avoir remplacé plus de 60 000 ouvriers par des robots. L’une de ses usines, située dans la ville de Kunshan, en Chine, a réduit presque de moitié ses effectifs humains au profit de l’utilisation de machines capables d’assembler les différents éléments présents sur la chaîne de montage. Elle employait jusqu’ici 110 000 personnes… »

Nous parlons donc ici de petits chinois payés en bols de riz et au lance-pierres, soutier de la mondialisation et esclaves pour que nous puissions nous pavaner avec le dernier smartphone à la main sans nous soucier des conditions de travail ou de salaires. Désormais, ce sera des robots et pourtant le Chinois n’est pas cher.

Vous devez comprendre que nos mamamouchis sont des penseurs ligne Maginot ! La bataille de l’emploi est déjà perdue dans le sens où ce n’est plus le temps de l’emploi de masse mais du chômage de masse. Les postes vont se raréfier.

Voilà de quoi relativiser les bonnes idées de nos dirigeants sur la « compétitivité », nous ne serons JAMAIS, je dis bien JAMAIS compétitifs par rapport à un Chinois payé 100 $ par mois. Nous le serons encore moins face à aux robots qui deviennent de plus en plus perfectionnés, utiles et « employables ».

En gros, si vous voulez être relativement à l’abri du chômage, il faut un emploi qui soit non délocalisable, non informatisable et non robotisable.

Collectivement, c’est perdu d’avance. Individuellement, vous devez développer vos propres stratégies pour survivre à ces immenses mutations.

À celles et ceux qui veulent en savoir plus, je vous donne rendez-vous ici car il n’y a aucune fatalité et les solutions existent !

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici 

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