De plus en plus d’entreprises du BTP et de l’immobilier mettent la clé sous la porte nous apprend le site Batiactu.com ici
“Au mois d’avril 2023, l’institution monétaire a ainsi dénombré 9.404 faillites d’entreprises dans le bâtiment et les travaux publics et 1.485 dans l’immobilier. Des chiffres qui ont respectivement flambé de 42,7 % et de 21,1 % depuis un an. Mais, là encore, le cru 2019 était bien plus mauvais : les défaillances du BTP et de l’immobilier restent aujourd’hui 15,2 % et 9 % inférieures à leur niveau de la période pré-Covid. Toujours favorable à la situation actuelle, l’écart se resserre néanmoins petit à petit”.
Alors certes, pour le moment c’est “moins pire” qu’en 2019, mais c’est essentiellement en raison des mesures Covid de soutien à l’économie et aux entreprises.
Nous asistons au “dégel” de l’économie et c’est maintenant qu’il faut payer les crédits et autres PGE les aides devant être remboursées.
Beaucoup, notamment dans le BTP n’y survivront pas, alors que le nombre de chantiers est en chute libre en raison de la désertion des investisseurs immobiliers achevés par la hausse des taux qui rend illusoire la rentabilité locative sans même parler de toutes les autres contraintes.
Ce n’est donc que le début.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Mais ce n’est pas encore l’heure de la grande crise :
– Les grandes entreprises ont augmenté les prix et marges (d’où l’inflation actuelle)
– Ils peuvent casser les petites boîtes pour agrandir leurs parts de marché
– Ils peuvent réformer le marché du travail pour augmenter leurs marges
Ils ont donc encore 3 coups à jouer avant d’innover …
IMPRESSIONNE aussi, pas vrai ??
’’la lucidité est fondamentalement incompatible avec l’espoir’’ José Lasaga
La vraie crise du secteur n a pas encore commencé, 2023 va balayer toutes les societes qui n auront pas suffisamment de fonds propres… la crise commence vraiment depuis le mois de fevrier dans le secteur de la construction… le secteur vient de chutter brutalement de 50 a 60% sur la distribution : un secteur qui ne seait plus vendre, meurt tout simplement.
Tout est faux, même la monnaie, alors, tenter de trouver la vérité dans ce marécage,, bravo à ceux qui essaient !!!
Bizarre, dans ma ville, je n’ai jamais vu autant de constructions d’immeubles, sur des terrains occupés par des pavillons, et quels terrains !!! Des quartiers entiers sont rasés…
Le bon côté de l’affaire, c’est que le BTP ne pourra plus se plaindre qu’il ne trouve pas gens à embaucher.
je confirme les propos de Toto, dans le 94 où j’habite, meme situation, je n’ai jamais vu autant de constructions (logements de luxe) en cours sur d’anciens terrains pavillonnaires et beaucoup d’immeubles en cours de finition, peut être est ce la même ville, apparemment dans notre secteur il n y a pas de crise du logement.
Dans notre agglomération de communes et comme le dit Toto, ils rasent des maison en ville et construisent des immeubles. Bon dans notre commune c’est aussi car la maire veut atteindre 30% de logements sociaux, si, si, elle l’a écrit dans le journal de la commune. 22000 habitants et plus que 7 médecins… et comme l’écrit Cotyle, il est a remarquer que ces constructions, même dans la capitale régionale, dont nous sommes la banlieue, sont faites par 2 ou 3 très grandes entreprises, Sabard, Vinci, Bouygues. Et pour finir comme le remarque Nico, les habitants des logements sociaux pourront abreuver ces entreprises, esclaves à bas prix, avec des cartes de séjour et sans formation.
pas de crise c’est un effet d’optique, la CDC POLE HABITAT vient d’acquérir 17 000 logements aux promoteurs immobiliers pour 4 milliards
pas de soucis, on nationalise le logement en mutualisant les pertes ou les situations d liquidités ou d’insolvabilité mais on privative les bénéfices.
le logement est et sera à court terme une source de violence inouïe, rien n’est entrepris pour contrecarrer cette évolution, cela est semblable à la situation bancaire et financière; laissons le chien crever au fil de l’eau.