“Un agriculteur vient de découvrir une fortune colossale sous ses pieds… et la décision de l’État est ferme. Imaginez le choc : vos terres, cultivées depuis des décennies, cachent un gisement d’or digne des plus grandes légendes. En Auvergne, Michel Dupont, 52 ans, a vécu ce scénario fou. Son quotidien de labeur s’est transformé en tempête médiatique et juridique. Mais pourquoi l’État bloque-t-il cette manne économique ? Plongée dans un drame moderne où rêve et réalité s’affrontent.”

Cette histoire est vraie !

“Ce matin-là, Michel inspectait ses prairies, comme chaque semaine. Rien ne laissait présager l’incroyable. « J’ai vu une lueur dans la boue, raconte-t-il. En grattant, j’ai sorti des pépites grosses comme des noix. J’ai cru devenir fou… » La suite ? Des analyses confirment l’impensable : 150 tonnes d’or pur, soit près de 4 milliards d’euros. De quoi bouleverser une région entière.

Pourtant, l’euphorie a duré moins d’une semaine. Des fonctionnaires débarquent, visage ferme. « Exploitation interdite, m’ont-ils annoncé. Évaluations obligatoires. » Motif officiel ? Protéger l’environnement. Mais Michel soupçonne d’autres raisons… « On m’a traité comme un gêneur, pas comme un découvreur. »

L’or maudit : quand la bureaucratie étouffe les espoirs

“Derrière ce blocage, une loi méconnue du public. En France, le sous-sol appartient à l’État… même sous votre jardin ! Michel l’ignorait. « Mes ancêtres ont acheté ces terres en 1903. Personne ne m’a jamais parlé de cette règle. » Un vide juridique qui fait grincer des dents.

Les économistes s’emportent : « Ce gisement d’or pourrait créer 500 emplois directs ! », clame un rapport. Les écologistes contre-attaquent : « L’Auvergne n’est pas un Far West minier. » Entre les deux, les habitants oscillent. « Michel mérite sa part », tempête un voisin. « Mais à quel prix pour nos paysages ? », murmure une autre.”

Fond et tréfond

Sauf que contrairement à ce qu’affirme le journaliste de Slate, il n’y a aucun vide juridique, et cela fait belle lurette que le vide juridique a été comblé… tellement comblé qu’il n’a jamais existé car le code civil dès sa rédaction fait la différence entre ce que l’on appelle le fond et le tréfond. Et comme son nom l’indique le tréfond c’est au plus profond !

“Tréfond” est un vocable de la langue juridique qui est peu usité de nos jours. Il désigne le volume de terre se trouvant sous la surface du sol dont une personne est propriétaire. Le mot est synonyme de “sous-sol”.

L’utilisation du sous-sol fait l’objet de dispositions particulières. Il en est ainsi des règles concernant les fouilles archéologiques et des dispositions du Code minier qui règlent l’exploitation du sous-sol, soit directement par l’État, soit par l’intermédiaire d’une entreprise bénéficiant d’une concession.”

Hé oui… il y a un code minier comme il y a un code pénal. C’est assez logique, souvenez-vous, au nord il y a les corons… et les mines de charbon !

La France a été un grand pays de mineurs de fond au tréfond de nos gisements.

D’ailleurs le code minier a été récemment rénové et toiletté par le gouvernement pour permettre justement la mise en exploitation de nouvelles mines.

Comme toutes les histoires d’or… l’enfer s’ouvre sous les pieds de l’agriculteur

“Depuis six mois, Michel vit un marathon épuisant. Avocats, journalistes, géologues… Sa ferme ressemble à une permanence politique. « Je n’ai plus le temps de traire mes vaches », soupire-t-il. Les médias en font un symbole malgré lui : héros régional ou apprenti sorcier ?

Le stress se lit sur son visage. « Des inconnus rôdent la nuit. Certains veulent m’acheter des parcelles… D’autres menacent. » Sa famille aussi subit le contrecoup. « Mes enfants ont quitté l’école temporairement. Trop de regards insistants. »

L’or rend fou. Toujours.

La richesse suscite les convoitises. Toujours.

Un champs surveillé par les gendarmes !

“Paris assure vouloir « trouver un équilibre ». Dans les faits, les commissions s’enchaînent… sans décision. Un député local s’insurge : « On étouffe le dossier pour éviter un précédent gênant. » Car d’autres gisements d’or dormiraient sous le territoire.

Michel, lui, s’épuise. « Je veux juste que justice soit rendue. Si l’État prend tout, qu’il me dédommage ! » La loi prévoit une indemnisation … à hauteur de 0,5 % de la valeur. Une goutte d’eau face au pactole.

En attendant, le gisement d’or sommeille. Les pépites brillent toujours dans le ruisseau… sous la garde discrète de gendarmes. Ironie du sort : l’État dépense des millions pour protéger ce qu’il refuse d’exploiter.”

C’est une histoire incroyable… et parfois, mieux vaut se taire et orpailler à l’ancienne discrètement car je ne sais pas si quelqu’un vous l’a déjà dit, mais… le silence est d’or !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Source Slate.fr 

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