Avec la nouvelle étape de déconfinement qui approche, c’est également la fin du télétravail pour beaucoup et 30 % des DRH ont découvert, effrayés, et effarés, que de très nombreux salariés s’étaient fait la malle et avaient déménagés, notamment en province, en quittant Paris et d’une façon générale les grandes agglomérations.

Le phénomène est également très fort et similaire aux Etats-Unis, ou à New-York les grandes tours de bureaux sont essentiellement vides de leurs employés partis au vert.

« Tout le monde a envie de retrouver ses collègues », a lancé Elisabeth Borne… Moi, je n’en suis pas si sûr, et si c’était véritablement le cas, elle n’aurait pas besoin de le dire si fort. C’est du syndrome frites Mac Cain !

« 30 % des DRH sont confrontés à des salariés qui ont déménagé pour changer de ville et qui les mettent devant le fait accompli », révèle la patronne des DRH Audrey Richard.

Mais tous les salariés ne sont pas prêts à renoncer à l’autonomie acquise pendant la pandémie. « Il n’y aura pas de retour en arrière possible. L’organisation de demain sera forcément hybride, entre travail en présentiel et à distance. D’ailleurs, le détail des accords de télétravail est aujourd’hui scruté par les candidats lors des entretien », a estimé dimanche 6 juin dans Le Parisien la présidente de l’ANDRH (Association nationale des directeurs des ressources humaines), Audrey Richard, qui indique que « 30 % des DRH sont confrontés à des salariés qui ont déménagé pour changer de ville et qui les mettent devant le fait accompli ».

Les salariés « nous disent : ‘Regardez, je sais faire mon boulot chez moi et je suis plus productif’. On ne peut pas leur dire le contraire », explique Audrey Guidez, DRH du groupe Aliénor, dans le quotidien. « Avant la crise, le télétravail n’était pas du tout dans notre culture, mais ça va le devenir. Les salariés ont prouvé qu’ils savaient le faire et se sont mobilisés pour répondre aux défis imposés par le contexte », témoigne de son côté une manageuse de Total, qui estime que l’entreprise « va faire en sorte de maintenir une journée ou deux par semaine à la maison », ce qui « sera bénéfique pour l’entreprise et pour la vie familiale ».

Le 2 +3

Les entreprises savent qu’elles vont devoir accompagner ce mouvement.

Elles essaieront d’établir la règle des deux jours de télétravail et 3 jours au bureau ce qui permettra également de réduire considérablement le besoin de surface et de locaux et donc les frais généraux.

Cela va donc impacter considérablement les usages immobiliers aussi bien professionnels que particuliers.

Les maisons à la campagne vont reprendre progressivement vie.

L’exode urbain vient de commencer, et c’est en réalité une excellente nouvelle.

Charles SANNAT

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Source Orange actus ici

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