C’est article pas franchement tendre de la radio RTL qui s’intéresse au passage d’Emmanuel Macron à Bercy, dont les résultats étudié à l’aune du temps, laissent pour le moins franchement à désirer.

Derrière l’excellence vantée de notre phare élyséen, de notre grand manitou des dossiers, de notre guide mamamouchesque, il y a aussi comme le notre cruellement RTL « la mauvaise gestion des cas de l’aéroport de Toulouse et des sociétés Technip et Renault-Nissan lorsqu’il était encore ministre de l’Économie entache l’image d’Emmanuel Macron ».

J’avais déjà évoqué ce « triste » bilan et le dépeçage en règle de l’industrie française dans cet article ici.

« Emmanuel Macron : les trois affaires qui remettent en cause son bilan à Bercy « 

C’est le titre de l’article d’RTL qui ne sera pas accusée sur ce coup de macronphilie…

« Un passé qui fait débat. Trois affaires gérées par Emmanuel Macron lorsqu’il était encore à Bercy reviennent aujourd’hui dans l’actualité, sous des couleurs peu flatteuses. La première est celle de l’aéroport de Toulouse, le quatrième aéroport français, privatisé alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Économie ».

Les Chinois de Casil, à qui l’on avait vendu la moitié du capital de l’aéroport Toulouse Blagnac, vont distribuer l’intégralité des bénéfices sous la forme de dividendes versés aux actionnaires. Ce pompage des dividendes et des réserves sera dénoncé à la fois par l’Assemblée nationale et la Cour des Comptes.

« L’affaire Technip vient également entacher l’image du chef de l’État lors de son passage à Bercy. La société française du secteur de l’exploration pétrolière avait fusionné avec un américain plus petit que lui mais qui est en train de littéralement faire main basse sur l’entreprise, tout en installant le siège à Londres, pour raison fiscale. C’est un hold-up sur une pépite technologique française »…

C’est vrai qu’il faut tout de même être génialissime pour se faire enfler de la sorte ainsi…

Et enfin, l’affaire Renault…

Enfin, l’affaire Renault Nissan pour être plus précis!

« Bien sûr, il y a les malversations supposées de Carlos Ghosn, réarrêté ce jeudi 4 avril, où la justice tranchera mais le début du contentieux entre Japonais et Français, ce qui a allumé la mèche, c’est la décision d’Emmanuel Macron de donner à l’État français des droits de vote double au capital de Renault, et de diluer les Japonais, qui y ont vu une nationalisation rampante, et qui en ont conçu un ressentiment qui ne fera que s’accentuer plus tard »…

Diriger un grand pays est un art immensément difficile.

Il faut l’aborder avec force, convictions, courage, humanité, car l’état doit-être dirigé pour le peuple, il faut aussi aborder ce genre de rôle avec une immense humilité.

Humilité, tempérance et expérience, des qualités qui font actuellement cruellement défaut dans les hautes sphères de notre pays, qui par ailleurs, ne manque pas de grand talents.

Charles SANNAT

Source RTL ici

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