« À l’issue de 87 heures d’auditions, auxquelles ont participé des responsables politiques passés ou actuels, des représentants de l’administration, des économistes ou encore des partenaires sociaux, les sénateurs formulent 26 propositions, en faveur d’un « choc de transparence » en matière de données, un « choc de rationalisation » des aides à tous les niveaux d’intervention puisqu’on recense plus de 2 200 dispositifs en tout genre. Les préconisations visent aussi à provoquer un « choc de responsabilisation » en matière de conditionnalité des aides et des dividendes, ainsi qu’un « choc d’évaluation ». « Le paysage des aides publiques aux entreprises semble d’aujourd’hui éclaté et échapper à toute réflexion d’ensemble », constate le rapporteur Fabien Gay (communiste), au début du rapport. »
Les montants sont astronomiques.
Mais ils s’expliquent très facilement par l’historique.
Cela fait des années que nos dirigeants empilent les nouvelles taxes, les nouvelles obligations et les nouvelles hausses de la fiscalité sans oublier la création de tout un panel de cotisations et prélèvements de toutes sortes.
Chaque nouveauté crée de nouveaux problèmes dont l’Etat tente de limiter les effets de bord et de corriger par un nouveau dispositif d’aide, d’allègement, de dégrèvement ou de compensation…
Au bout de 40 ans le système est devenu totalement délirant.
Totalement illisible.
La complexité créée étouffe évidemment tout.
Pour ne pas avoir d’aide, il suffit de ne pas créer le problème qui rend l’aide nécessaire.
Le problème c’est que faire simple en politique et ce qu’il y a de plus compliqué.
La recherche de la simplicité doit guider l’action publique et il faut une véritable vision de la simplicité.
La simplicité un mot que l’on verra peut-être un jour au cœur d’une campagne électorale et qui pourrait par exemple être portée par un David Lisnard !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Ce sera très difficile de changer ce système. La réforme sera tellement gigantesque que personne s’y attaquera.
Il faut d’abord créer un observatoire et un haute autorité qui nommeront des commissions qui désigneront des groupes de travail.
En parallèle , on doit pouvoir imprimer des flyers et mettre un numéro vert.
Bonjour,
En tant qu’avaient chef d’entreprise, je suis personnellement contre toutes les aides publiques.
A partir du moment où il y a une aide publique, vous accordez un qvantage à cette entreprise par rapport à sa concurrence, et donc vous déséquilibrez le marché.
Je suis par contre très favorable à un système d’aide privée, soit par augmentation de capital, soit par augmentation du nombre d’actionnaires pour les plus petites. Dans ces cas, la partition de l’état pourrait être une exonération d’impôts sur les bénéfices de ces aides pendant un temps donné.
Une autre forme d’aide pourrait à la création de l’entreprise l’exonération totale des charges de l’entreprise pendant un ou deux ans. Bien entendu les charges sur salaire seraient normalement dues. Ensuite, quel que soit la taille de l’entité, pour l’impôt soit il y a un très petit impôt fixe le même pour tous, soit il est calculé sur le C.A. avec un pourcentage fixe et bas, également le même pour tous.
Le travail de l’état est d’assurer le régalien. C’est tout !
De toutes les façons, l’argent va toujours à la consommation. Et c’est elle qui par le biais de la tva assure le fonctionnement de l’état régalien.
De plus il serait aussi judicieux de supprimer des strates d’intervenants politiques : mairies, com-com, C.G., C.R…. Qui nous écrasent d’impôts en tous genres…
Il y a aujourd’hui une quantité de cabinets de consultants, divers et variés, sur le créneau des aides aux entreprises. Ils vivent des commissions sur les aides/subventions régionales, FR ou EU, qu’ils ont aidé à obtenir pour les entreprises clientes … Tout un écosystème profite de l’argent de nos impôts à un point qui en devient malsain. Il vaudrait mieux re-diriger l’utilisation ses neurones de ces consultants vers des métiers qui produisent du concret et de la valeur ajoutée pour le pays…
Comme au XVIII siècle il y a beaucoup de gens qui bénéficient de privilèges , grands ou petits pour que soit possible une réforme sereine , il ne reste plus qu’une révolution .
Ma société enfin ma franchisée bref c est compliqué.. Touche 330 millions d aide par an. Qui sont redistribués en dividendes.. L action est presque au plus bas historique. C est une blague.
Comment un pays peut-il en arriver là ?!
A ce niveau de gabegie, on se demande comment il va être possible de remettre de l’ordre dans la boutique sans que ce soit un tollé, et sachant que nos dirigeants sont généralement très très peu courageux.
A suivre, le bilan réel post-commission.
Les « aides aux entreprises » ne sont pas là pour contrebalancer des taxes stupides, même si il y en a.
Elles font parties d’un dogme idéologique. La preuve en est que le rapport révèle qu’il n’y a jamais eu (ni même prévu) d’évaluation de leurs impacts.
Les entreprises seraient intrinsèquement vertueuses, les individus de vilains profiteurs qu’il faut contraindre à produire toujours davantage ; cf Edouard Philippe qui veut rallonger le temps de travail à toutes les échelles.
Nous vivons le rêve de Margaret Thatcher.
Il faudrait que le gros communiste fasse un régime, ça pourrait faire baisser les dépenses de l’état.
Pour un élu il y a un potentiel bénéfice à créer une nouvelle mesure. Déjà celui d’exister par le fait d’en parler, puis peut-être d’y donner son nom.
Aucun gain à attendre de simplifier. Donc ils ne le feront pas.