Hahahahahaha !
Qu’ils sont drôles nos mamamouchis du monde entier qui se réunissent chaque année à Davos pour le congrès des maîtres du monde.
Au programme des discussions de nos grands guides politiques et économiques, évidemment, la protection de la planète que nous, braves gueux du monde entier, devons assumer avec nos maigres revenus puisque notre existence même est très polluante. Du coup, il faut bien accepter quelques taxes pour expier notre péché de simplement vivre.
Pour les grands timoniers, les règles sont un peu différentes, et pour parler de la protection du climat, ils se réunissent donc en Suisse et s’y rendent en ayant recours à plus de 1 500 jets privés, rarement équipés de pot catalytique et utilisant du carburant non taxé….
Oui, on peut dire que l’on se fiche bien de nous. Et encore, nous restons encore très polis et très civilisés en restant aussi modérés face à tel foutage de gueule.
C’est sur ce genre d’injustice que prospère le rejet d’élites qui semblent de plus en plus adeptes du “faites ce que je vous ordonne de faire, pas ce que je vous dis de faire”.
Cela peut fonctionner quand l’argent coule à flots et que personne ne manque de rien. Lorsqu’il est nécessaire de faire des efforts et de serrer les ceintures, alors celui qui donne les ordres se doit d’être exemplaire et de donner l’exemple.
L’exemplarité est un des fondamentaux du management, ou de l’encadrement comme on dirait en français.
Charles SANNAT
Source Capital.fr ici