Voici un très bel article du Figaro qui montre bien que l’on peut cacher son or assez facilement chez soi !! Mais aussi que c’est une façon pour transmettre une belle somme à ses héritiers.

Certains vont hurler en voyant le montant de 45 %, mais est-ce si élevé pour “légaliser” une telle somme et pouvoir en profiter ? Évidemment non.

Après, une succession préparée est une succession réussie et donc nettement moins fiscalisée.

Pour payer moins d’impôts, il n’y a pas de secret… il faut “donner” !

Charles SANNAT

Un héritier a eu l’heureuse surprise de découvrir 100 kg d’or d’une valeur de 3,5 millions d’euros dans une maison cossue d’Évreux (Eure), dont il devenait propriétaire, a-t-on appris aujourd’hui auprès de l’hôtel des ventes de la ville.

“Il y avait 5 000 pièces d’or, deux barres de 12 kg et 37 lingots de 1 kg”, a énuméré Nicolas Fierfort, commissaire-priseur de l’hôtel des ventes, confirmant une information de l’hebdomadaire local La Dépêche, à Évreux. “C’était extrêmement bien caché, car c’était sous des meubles, sous des piles de linge, dans la salle de bains…, bref c’était planqué partout”, a précisé Me Fierfort, reconnaissant qu’il n’avait rien vu lui-même quand il était venu une première fois procéder à l’estimation du mobilier de la maison.

Ce n’est qu’en déménageant la maison que l’héritier a découvert au fur et à mesure ce trésor inespéré. “Vissée sous un meuble, il commence par découvrir une boîte en fer-blanc” ou encore “l’emballage d’une bouteille de whisky, soigneusement dissimulé, où dorment quelques pièces d’or”, décrit La Dépêche. Puis il va aller de découvertes en découvertes, en tombant notamment sur d’impressionnantes barres d’or de 12 kg. “Du coup, il a rappelé son notaire, et on a fait un inventaire de tout ce qui a été trouvé”, raconte Me Fierfort.

L’or avait été acheté légalement dans les années 1950 et 1960. Tous les certificats d’authenticité ont été retrouvés. Le magot a été dispersé par la salle des ventes d’Évreux du 30 octobre au 8 novembre, auprès d’acheteurs français et internationaux. Plus encore que l’héritier, le fisc pourrait bien être le grand gagnant dans cette affaire, suggère l’hebdomadaire eurois.

Car outre les droits de succession à 45 % qu’il doit percevoir sur les 3,5 millions d’euros, il va regarder si le défunt a bien payé l’ISF ces trois dernières années. Dans le cas contraire, c’est l’héritier qui devra faire le chèque.

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