Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce matin, pour bien démarrer la semaine je vous propose un petit coup de projecteur sur des chiffres qui sont publiés.
Qui sont calculés.
Mais qui ne sont jamais commentés ni jamais analysés comme nous allons le faire aujourd’hui ensemble.
N’ayez pas peur.
Vous allez comprendre.
N’ayez pas peur.
Vous êtes moyen en math ? Vous allez comprendre.
Vous êtes nul en math ? Vous allez comprendre aussi et sans aucun problème, car en fait vous ne le savez pas, mais vous êtes fort aussi en math !
Je vais donc vous parler du salaire médian !
N’ayez pas peur.
C’est si simple.
Le salaire médian c’est le salaire exprimé en chiffre qui sépare la population en deux. La moitié parmi nous gagne moins. L’autre moitié gagne plus.
Le salaire moyen, ben, lui c’est la moyenne de tous nos salaires.
Le problème c’est que les riches (méchants) avec des gros salaires ils font monter la moyenne et cela n’illustre pas forcément assez la réalité sociale, alors travailler avec le salaire médian est généralement plus approprié.
Nous allons donc bosser avec le salaire médian en France !
Mais pour quoi faire me direz-vous ?
Simple.
Pour vous montrer la réalité de notre déclassement et de la crise que vous ressentez.
L’évolution du salaire médian depuis 1960 !
Allez, appelons à la barre l’INSEE (source ici).
En 1960 le salaire médian était de 937 € et 20 ans après en 1980 de 6 683 € soit une multiplication par 7.13 du salaire médian en 20 ans.
En 1980 le salaire médian était de 6 683 € et 20 ans après en 2000 de 16 238 € soit une multiplication par 2.43 du salaire médian en 20 ans.
En 2000 le salaire médian était donc de 16 238€ et 20 ans après en 2020 de 22 189€ soit une multiplication par 1.36 du salaire médian en 20 ans.
Vous commencez donc ici à toucher du doigt ce qui ne va pas.
C’est, vous l’avez compris, la baisse du rythme de hausse du salaire médian.
x 7.13, puis seulement x 2.43 pour les années 80 à 2000 pour terminer les deux dernières décennies avec une pauvre multiplication par 1.3 du salaire médian en 20 ans.
Autant dire rien.
Wallou.
Nada.
Le problème est là.
Dans cette évolution du coefficient multiplicateur de l’évolution du salaire médian.
Les causes sont simples.
Nous les connaissons.
Normes, règles, complexification, délocalisation, mondialisation, immigration comme outil pour peser sur les salaires, mise en place de l’euro et de toujours plus d’Europe avec ses directives.
Le problème ne sera jamais de taxer plus les riches.
Le problème c’est de créer les conditions économiques pour que le coefficient multiplicateur du salaire médian dans notre pays accélère à nouveau.
Les remèdes sont simples.
Relocaliser. Réindustrialiser. Pour faire cela, moins de normes, de règles et de directives, plus d’énergie abondante et peu coûteuse, moins d’Union européenne et de directives de Bruxelles, une monnaie plus souple, des droits de douane pour protéger et permettre les relocalisations, faire passer le financement du modèle social du travail à la consommation et spécifiquement aux importations, etc…
Le problème n’est pas la justice fiscale encore une fois, faux nez pour vous taxer plus.
Le sujet c’est la création de nouvelles conditions pour la prospérité de tous.
N’imaginez pas un seul instant que je souhaite que les pauvres restent toujours plus pauvres.
Je pense que nous partageons tous la même préoccupation.
Comment donner de la prospérité au plus grand nombre.
Ce ne sera jamais en partageant en des parts toujours plus petites le même gâteau !
Il faut se mettre à la cuisine et que nous préparions de nouveaux gâteaux.
Cela porte le nom de création des conditions de la prospérité.
Pour les créer les taxes et impôts sont un des éléments, mais pas les seuls. Il en faut ni trop peu, ni trop !
L’Etat sera plus riche en prenant une part sur 20 gâteaux, soit 20 parts, que 6 parts sur un seul gâteau !
Si vous recherchez la justice fiscale, vous n’obtiendrez jamais le résultat que vous auriez en recherchant… les conditions de la prospérité !
Les analyses, les constats pertinents et les bons objectifs déterminent les bonnes politiques et les bons résultats !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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» recréer des conditions de prospérité » ce serait assez simple! nous sommes nombreux à le savoir, mais là-haut, à Paris ils ne le savent pas.
Vos clés d’entrée sont excellentes et aucun économiste ne les utilise. Elles donnent vraiment à voir où sont les problèmes.
« Quand Bernard Arnault entre dans une boulangerie, en moyenne, tous les clients sont millionnaires ».
70 000 entreprises en france ont mis la clé sous la porte,en’2025′ et le plus navrant le mozart de la finance devait apporter au pays la prospérité grâce entre autre de l’arrivée massive de capitaux venant de l’etranger faisant de Paris la place financière number one.
En fait notre mozart est un imposteur qui a usurpé et sali le génie qu’était ce grand musicien et n’est guère qu’un joueur de pipeau bon à endormir les gens.
Les nouveaux droits sociaux, les 34 heures ou les retraites prématurées ça se paie en baisse du niveau de vie et du pouvoir d’achat
Le critère du salaire médian devrait être pondéré par l’inflation pour donner une juste vision de l’évolution du pouvoir d’achat.
Merci pour cet éclairage utile. Pour une perspective encore plus réaliste, ne faudrait-il pas corréler ces chiffres avec ceux de l’inflation, et pourquoi pas aux nombres d’années du salaire médian pour acheter certains biens essentiels (nourriture, logement…) ?
Mon Dieu !
En 1960, une famille de 4 vivait avec 1312 € (par an !) et aujourd’hui, elle y arrive tout juste avec deux salaires de 25596 € (soient 51192 €) !
Soit on dépense trop, soit nos sous ne valent plus rien …
@Manzoni, je dirais même milliardaires car je ne compte pas les personnes qui font la file dans la rue…
Salut mon Charles,
Pour affiner ton analyse 4 chiffres auraient peut être été utiles : salaires médians secteurs publics et privés, retraites secteurs publics et privés..
Quand on voit le nombre de nodocéphales au pouvoir, placés par notre Président élu qui nomme des ministres dont la seule compétence est d’appartenir à la loge franc-maçonne qui va bien (tel Bruno Le Maire qui, lorsqu’il était ministre de l’agriculture, ne savait pas ce qu’était un hectare et s’en est justifié en expliquant n’avoir jamais été bon en maths, cela en direct sur une chaine de télévision.
Et où est-ce que ce compacteur de moquette ministérielle est recasé par son réseau maçonnique ? => aux finances !
Un blaireau pareil aurait dû être recasé à l’égalité hommes-femmes ou au tourisme, mais certainement pas aux finances, le ministère le plus important !
Il nous aurait fallu quelqu’un comme Charles Sannat ou Marc Touati, mais ça ne risque pas d’arriver en ce moment.
Que les gens s’informent avant d’aller voter !
La première fois, ils pouvaient ne pas savoir concernant le jeune pervers narcissique qui nous gouverne et dont l’objectif n’est pas de travailler pour l’intérêt des français, mais pour offrir la France aux globalistes, afin d’assurer son propre avenir.
Mais la seconde ?
Georges ORWELL écrivait :
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »
« Recréer des conditions de prospérité » ce serait assez simple. Mais là haut, à Paris ET à Bruxelles, lis ne le VEULENT pas.
Frexit!Frexit!Frexit!
L’accroissement du salaire médians baisse à chaque décennie mais le français de 2025 part en vacances 4 x par an, part en week-end chaque semaine et passe sa vie au resto.
Le pauvre français va mal.
Bien sûr mais problème, l’inculture économique du politique carriériste détruit tout
Nicolas sur 3 novembre 2025 à 8 h 58 min
Ben faites le job…
Ce coefficient multiplicateur est édifiant lui seul…
Vous avez raison mais le problème est que les gouvernants ne s’interesent pas à la prospérité du pays mais à la conservation et à l’extension de leur propre pouvoir.
C’est la logique du communisme quiest que si on est au pouvoir, on ne manquera jamais de champagne ni de caviar au Kremlin, quelle que soit la misère du peuple.
Ceux qui disent que le capitalisme est un système d’exploitation, doivent comprendre deux choses :
– d’abord il faut différencier le capitalisme industriel et commercial qui crée des emplois et de la prospérite et le capitalisme financier qui sert à créer de la dette ;
– la deuxième chose, c’est que non seulement avec 28 heures de travail par semaine (en tenant compte des 5 semaines de congés payés et des 35 heures financées par la dette) on ne peut pas parler d’exploitation et des cadences infernales.
Et au final, en comparant le système socialo-communisme qui ne produit rien et qui exploite la misère du peuple qu’il maintient pour se maintenir lui-même au pouvoir et qui ressemble fondamentalement au capitalisme financier que l’on retrouve dans toutes les dictatures, et d’autre part le système du capitalisme industriel et financier, il n’y a quand même pas photo.
Il y a bien sûr les irrécupérables comme ce pannonceau brandi lors d’une manif : »Non au travail ». Ceux-là sont en état de mort cérébrale.
eh oui il y a longtemps que je le sais mais dans votre equation vous oubliez les taxes et impots tjrs plus importants pour la population et surtout les prix de la nourriture loyers etc etc et le manque d inflation !qui est l huile dans les rouages de l économie !et a quoi le devons nous depuis 2000 cherchez bien mais c est bien sur l UE et son cortège de hausses de prix et normes VOILA POURQUOI IL FAUT EN SORTIR ET TRES TRES VITE
Bravo pour cette analyse aussi simple que pragmatique !
Pour vous donner une idée de la relocalisation en France , je cite Kuhn , entreprises de machines agricoles , premier employeur de la ville de Saverne , après 10 ans de bataille juridique , on lui refuse un agrandissement nécessaire à ces activités sous prétexte de destruction d une forêt , disons d une plantation de bois . Un ami qui travaillent pour une boîte vietnamienne de sous traitance s était fait remballé à l époque, mais gageons que cette fois ci ,ils choisiront l option exotique .
Les voeux pieux au pays des imbéciles heureux , je parle là d une décision 2026 du tribunal , donnera des ailes à tous ceux qui veulent fuir l enfer .
Charles vous êtes quelqu’un d’honnête. Sur ces longues durées ne même pas mentionner le phénomène de l’inflation … même les médias officiels n’auraient pas osé ! Qu’est ce qui vous arrive ?
Merci pour cet éclairage pertinent.
Il faut ajouter aussi le pouvoir d’achat.
Il ne s’agit pas de dire « c’était mieux avant ».
Avant, avec un salaire « normal », instituteur, petit artisan, petit commerçant, employé de bureau, on faisait vivre correctement une famille de 5 personnes.
De nos jours on en est très loin !
Vous avez raison, la cause n’est pas l’impot. Mais qu’est ce qui vous permet de dire que c’est l’ultraréglementation (que je ne remets pas en cause), et pas la cupidité des chefs d’entreprise et des actionnaires ? Je ne parle pas des TPE à trois employés, mais des grosses boites.
Le salaire entre le PDG et le plus mal payé de la boite c’était x10. C’est combien maintenant ? Qu’est ce qui justifie ca ?
Quand on voit le nombre de nodocéphales au pouvoir, placés par notre Président élu qui nomme des ministres dont la seule compétence est d’appartenir à la loge franc-maçonne qui va bien (tel Bruno Le Maire qui, lorsqu’il était ministre de l’agriculture, ne savait pas ce qu’était un hectare et s’en est justifié en expliquant n’avoir jamais été bon en maths, cela en direct sur une chaine de télévision.
Et où est-ce que ce compacteur de moquette ministérielle est recasé par son réseau maçonnique ? => aux finances !
Un blaireau pareil aurait dû être recasé à l’égalité hommes-femmes ou au tourisme, mais certainement pas aux finances, le ministère le plus important !
Il nous aurait fallu quelqu’un comme Charles Sannat ou Marc Touati, mais ça ne risque pas d’arriver en ce moment.
Que les gens s’informent avant d’aller voter !
La première fois, ils pouvaient ne pas savoir concernant le jeune pervers narcissique qui nous gouverne et dont l’objectif n’est pas de travailler pour l’intérêt des français, mais pour offrir la France aux globalistes, afin d’assurer son propre avenir.
Mais la seconde ?
Georges ORWELL écrivait :
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »
Relocaliser et réindustrialiser ?
Dans le cadre de l’UE et de l’OMC ? Vous plaisantez j’espère !
Pour rappel, la mondialisation implique la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes. Les délocalisations et les migrations massives ne sont que des conséquences de l’adhésion à la mondialisation.
Cependant, c’est bien beau de ne blâmer que les politiques. Mais ces derniers savent que sortir du cadre institutionnel de la mondialisation, pour rebatir un tissu industriel national qui soit solide et compétitif, demanderait des sacrifices très durs (surtout en termes de pouvoir d’achat) que la population de 2025 n’accepterait jamais !
Un projet sérieux et cohérent de réindustrialisation demanderait au moins 10 ans de sang, de labeur, de larmes et de sueur : vous pensez vraiment que, en tant que masse atomisée de consommateurs individualistes, les Français sont prêts à consentir à des sacrifices conséquents sur leur niveau de vie pour l’avenir de leurs enfants ? Absolument pas ! La plèbe hédoniste éclatée qu’on appelle population française a les politiques qu’elle mérite. Et il n’y aura pas d’injustice quand les douleurs atroces de l’effondrement se feront sentir.
Merci. Nous constatons que, si les moyens exposés dans votre démonstration sont connus des techniciens des finances, la volonté des dirigeants de tous bords est de liquider la France et les Français. Ce n’est pas une théorie mais un axiome.
si la part des salaire sa baissé dans le gâteau, la différence est bien allée quelque part…Par exemple, ceux dont la fortune a été multipliée par x ces dernières années. Donc oui la prospérité pour tous mais la justice fiscale aussi.
Il semble difficile d’améliorer les salaires en ayant fait fuir les entreprises et disparaitre des pans entiers de l’activité industrielle , en écrasant de normes et taxes ce qu’il en reste , en siphonnant en pure perte l’argent de ceux qui travaillent encore , en récompensant plus l’assisté que le travailleur .
Il semble difficile de payer mieux un gars qui bosse 35 que celui qui bosse 40 heures , celui qui bosse 40 que celui qui bosse 45 ans .
Et bien sûr , le salaire médian ne veut strictement rien dire s’il n’est pas mis en parallèle avec l’inflation , le coût de la vie tout simplement ; les roumains qui viennent gagner un salaire français à dépenser au coût de vie en Roumanie en sont un exemple ….
Autre statistique utile : en plus du salaire médian, il serait intéressant de voir l’évolution du revenu médian (salaire, retraite, revenu de l’entreprenariat et revenu de distribution (RSA, AAH, etc.).
En 2014, il y avait 2,364 millions de foyers bénéficiaires du RSA.
En 2024, ils étaient 3,060 millions, soit 700 000 de plus !
Et avec l’arrivée des agents IA et la robotisation qui remplacent nombre de salariés ou de prestataires, nul doute que ce chiffre va augmenter.
S’il y a moins de travail, comment permettre à chacun de prospérer ?
En 1960 pas de smartphone à acheter ni d’abonnement, pas de consoles de jeu.. Au mieux une TV noir et blanc sans abonnement. Moins de voitures et beaucoup moins sécurisées qu’aujourd’hui donc moins chères. Pas d’internet , pas de réseaux sociaux et les sollicitations consuméristes ciblées qui vont avec. Peu de plats préparés. Par contre des vêtements, linges, … plus chers, mais fabriqués dans le pays et qui duraient et qu’on faisait durer. Pas d’IKEA mais des meubles chers mais solides, transmis de génération en génération.
En 1960 une espérance de vie à 70 ans et une retraite à 65 ans (si, si, et jusqu’en 1981) contre 82 ans aujourd’hui et une retraite à 62 ans et 9 mois.
Depuis 10-15 ans, niveau salaire, il y a un véritable décrochage en France avec le continent Nord Américain (USA, Canada), avec les pays plus à l’Est.
Nous nous rapprochons des pays comme le Portugal, et même de bien des pays asiatiques à bas coût.
Bientôt ils pourront délocaliser chez nous. Mais avons-nous une main d’œuvre suffisamment docile, et réservons nous un bon accueil aux entreprises ? On peut en douter avec les entrepreneurs qui annoncent ne surtout pas s’installer près des villes « écolo » ou LFI
Salaires qui on été compressés depuis le début des années 90 avec les « efforts » d’adaptation de l’économie française pour se rapprocher de l’allemande, tout ça pour l’euro… merci qui ?
En 1962 le smic était à 250 Fr, l’equivalent de 40 €, c’est par la que j’ai commencé, je ne savais rien faire et j’etais heureux de mon premier salaire, à la retraite mon salaire était de 2800€ mais il n’avait pas augmenté ou très très peu depuis 10 ans, il faut dire que je travaillais dans un domaine ou les benefices explosaient, le transport international et la douane, tous ces super benefices ont subitement disparu à l’ouverture des frontières de Europe, dans le metier, plus de 40.000 personnes ont perdu leurs emplois, certains reclassés mais les benefices avaient fondu comme neige au soleil, un peu ce qui risque d’arriver aux agriculteurs avec le Mercosur.
Bonsoir Macron alias Mozart des déficits a inventé le ruissellement inversé du bas vers le haut
Bravo Charles pour le choix du thème !
Effectivement, les chiffres que vous retenez sont parlants.
La cause majeure, c’est l’euro qui a détruit notre industrie, parallèlement aux choix de nos industriels : Serge Tchuruk qui voulait une industrie sans usine ! Le raisonnement était d’une prétention sans borne : nous garderons les bureaux d’étude (car nous sommes plus intelligents…) et les Chinois feront ce qui est sale…(car ils sont un peu débiles…). Aujourd’hui, on voit !
Cet empilement des normes blocantes est le fait du statut très privilégié de fonction publique , qui pousse à l’irresponsabilité et à la production de normes additives et non remplaçantes.
Comme la majorité des Français se croient dans la moyenne la macronie ne leur parle que du salaire moyen et là ils sont surpris de voir qu’ils en sont bien loin en dessous mais si on leur parle du salaire médian là ils vont mettre le feu partout…. alors on promet de les augmenter et hop on se fait réélire.
Il faut savoir que dans les année 1960-1980 l’inflation était à deux chiffres, nous empruntions également à 2 chiffres, à la fin nous remboursions le prêts avec de la monnaie de singe.
Les salaires suivaient l’inflation, c’était une période bénie, jusqu’au premier choc pétrolier 😉
Comme »petit cadre » de la fonction publique, mon salaire net a évolué de 400 euros par mois depuis 2010 , tout en ayant évolué dans la carrière. 11 années de gel du point d’indice sur les 14 dernières sont passées par là et c’est bien parti pour continuer. Des études parlent de 30 % de perte de pouvoir d’achat en 25 ans pour la fonction publique.
Pour répondre à cette demande de modération de l’évolution du salaire médian par l’inflation, vous risquez d’voir une sacré surprise: ce sera encore pire !
Parce que les salaires n’ont pas, mais alors pas du tout suivi l’inflation.
Le bla bla que l’on a pu lire ces dernières années sur « ne pas entrer dans la spirale de l’inflation si on remonte les salaires »… ben c’était du bla bla ! parce que les salaires ne suivaient plus l’inflation depuis longtemps.
Moi, je bossais chez AIRBUS, qui arrive toujours à faire dire que les négociations salariales sont bonnes, en affichant une sorte de moyenne des augmentations. Mais quand on y regarde de plus près… c’est différent:
– le % d’augmentation est un budget à allouer et qui est totalement sous contrôle.
– le moyen de controle est que certains ont des augmentations, mais alors d’autres n’en ont pas.
– une part de budget est consacré aux promotions: il faut augmenter ceux qui sont promus (normal…) mais en même temps, les salaires de ceux qui partent (en principe plus gros) ne sont pas mis dans le budget ! Ce qui fait que les augmentations pour promotion sont financées en n’augmentant pas les salariés présents.
– les managers sont TOUJOURS augmentés, et avant les autres, ce qui fait que ça diminue encore plus le budget d’augmentation.
Ainsi, années après années, les salaires baissent discrètement.
Perso, en tenant compte de l’inflation, mon salaire a fini AU DESSOUS DE MON SALAIRE d’embauche !
Et pour ceux qui répondrait « vous n’aviez qu’à travailler plus… » (c’est arrivé), en tant que cadre, je travaillais en moyenne 50h et il n’existe aucun système d’heure supplémentaire (en France… parce qu’en Allemagne, c’est qq peu différent: salaire plus fort et 40h badgées).
Que de bons mots, ce que vous dites est clair comme de l’eau de roche, c’est d’une évidence frappante à la portée du premier pèlerin, sauf ceux qui nous dirige pourtant instruits, cultivés, intelligents mais qui n’ont jamais travaillé et qui ne connaissent ni la France ni les Français.
Mon analyse est simple, est-ce que quelqu’un dira un jour qu’il faut innover, inventer, construire, produire bref il faut TRAVAILLER et c’est valable pour tout le monde, avec un peu de souverainisme.
Cette réduction de la progression du salaire médian me rappelle celle de la réduction de la progression du cours du bit coin entre chaque « halving » (cf investir ) . mais il y a toujours des candidats à l’achat des délestages de baleines.
Soyons bref! FREXIT FREXIT FREXIT!
Je pense que nous payons l’erreur d’avoir voulu sortir de la crise des années 30 (qui avait déjà été provoquée par l’argent facile pour la consommation et la spéculation à crédit suite à la création de la FED en 1913 et la sortie de la WW1 ) par la destruction de la monnaie et le financement du tout et n’importe quoi par l’impression de fausse monnaie.
La légitimité du capitalisme , c’est les gains de productivité, et la légitimité des gains de productivité (et des pertes d’emplois) c’est la BAISSE des prix.
Cette baisse des prix est patente si l’on calcule en grammes d’or , mais les contrats sont libellés en €/£/£ pas en or , cela avait été rendu illégal par Roosvelt et ses conseillers keynésiens qui ont préféré ré-enchainer les masses au travail plutôt que de leur laisser le temps de réfléchir.
Je n’estime pas moins humiliant de faire la queue à la caisse d’un supermarché que dans la file d’une soupe populaire.