Finalement, la phase de de désintégration risque d’être assez courte à ce rythme, et la phase de dislocation de l’Union européenne pourrait se produire dès 2017, l’élection présidentielle française risquant de donner le coup de grâce à une Europe malade de ses propres excès et d’avoir succombé au totalitarisme marchand.
Préparez-vous mes amis, préparez-vous car cela sera douloureux c’est une évidence, mais quoi qu’il se passe, il n’y a plus aucune possibilité de chemin facile.
N’oubliez pas cette idée importante. Dans tous les cas, les conséquences de la faillite ou celles pour éviter la faillite sont et seront les mêmes.
Charles SANNAT
Les députés finlandais ont enregistré deux nouveaux projets de loi sur une sortie éventuelle du pays de l’Union européenne (UE) suite à un référendum d’initiative populaire.
Il s’agit de deux projets de loi présentés presque simultanément par l’ancien ministre du Commerce extérieur et du Développement, Paavo Väyrynen (Parti du centre), et le chef de l’organisation de jeunesse du parti d’extrême droite Vrais Finlandais, Sebastian Tynkkynen. D’après certains médias locaux, les deux documents pourrait être unis en un seul projet en vue d’un éventuel référendum d’initiative populaire sur la sortie du pays de la zone euro, d’autant plus qu’une bonne occasion à cet égard se présentera sous peu, la Finlande célébrant le centenaire de son indépendance l’année prochaine.
Rappelons que le 26 juin, le parti Vrais Finlandais, connu pour ses tendances eurosceptiques, a appelé les citoyens à organiser un référendum sur un Finxit. Ainsi, une pétition élaborée en ce sens a recueilli assez de signatures pour être présentée au parlement du pays. La Finlande s’était déjà penchée sur la question de la sortie du pays de la zone euro lorsqu’elle s’est retrouvée en pleine crise, en 2012.
Le 23 juin, les Britanniques se sont prononcés par référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l’UE. Les premiers résultats ont été annoncés quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote et donnaient les partisans du “In” gagnants. Toutefois, le résultat définitif a changé la donne. À 51,9 % le pays a choisi de quitter l’UE. Un cas sans précédent.